Salons santé autonomie 2015
De nouvelles recommandations concernant la restauration collective sont attendues en juin prochain
Depuis sa première publication en 1999, le guide du Groupement d’étude des marchés en restauration collective et de nutrition, plus connu sous le sigle GEMRCN a eu plusieurs versions. Sa dernière mise à jour date d'août 2013. La prochaine devrait être diffusée en juin prochain, a annoncé, mercredi 20 mai, Isabelle Parmentier*, présidente de l'Association française des diététiciens-nutritionnistes (AFDN) à l'agora grand âge et handicap des Salons de la santé et de l'autonomie. Cet outil s'adresse notamment aux fournisseurs des repas des personnes âgées.
Dans ses précédentes versions, il s'est fixé comme objectif d'améliorer la qualité nutritionnelle des menus servis en collectivité compte tenu entre autres des priorités des programmes nationaux nutrition santé (PNNS). Dans la future version, il sera toujours question de faciliter l'application des recommandations officielles en matière de nutrition, a souligné Isabelle Parmentier. Concernant les personnes âgées, le groupement défend ainsi le principe de prévention de la dénutrition et souhaite en faire une priorité. Il affiche également l'aide à la prise des repas comme une nécessité ou encore la formation de l'ensemble des équipes intervenant dans l'alimentation des âgés. Et il recommande aux établissements de s'associer aux compétences d'une diététicienne. Pour le futur guide, Isabelle Parmentier a notamment évoqué la possibilité que la limitation en lipide dans les laitages pour les âgés soit supprimée.
La présidente de l'AFDN a par ailleurs déclaré être opposée aux régimes, "l'important pour les personnes âgées en Ehpad c'est qu'elles mangent. En dehors de quelques cas très particuliers, les régimes sans sel ou régimes pour diabétiques appliqués aveuglement sont inappropriés". Elle a aussi décrié les "moulinés infâmes" et estimé que la lutte contre la dénutrition des âgés passait par la qualité du service. Argument repris à la tribune par Éric Lepêcheur, président du réseau Restau'Co. Le travail des équipes de cuisine ne se limite pas, pour lui, à la livraison des repas. Elles doivent accompagner les personnes âgées et être formées pour cela. L'exemple du portage à domicile illustre parfaitement la situation. Certains âgés réceptionnent leurs repas sans les manger entièrement, et peuvent ainsi conserver dans leur frigo des denrées périmées. Livrer les repas à l'heure est une chose, mais vérifier qu'ils sont bien consommés est peut-être aussi important, a-t-il indiqué. Les deux intervenants ont aussi insisté sur l'importance de former les intervenants auprès des âgés aux spécificités de leur alimentation pour une meilleure qualité du service. Car la restauration de nos aînés doit être soignée. "Il ne viendrait à l'idée d'aucun adulte valide de manger tous les jours dans sa chambre. Alors, pourquoi imposer cela au personnes âgées" a demandé Isabelle Parmentier.
Dans ses précédentes versions, il s'est fixé comme objectif d'améliorer la qualité nutritionnelle des menus servis en collectivité compte tenu entre autres des priorités des programmes nationaux nutrition santé (PNNS). Dans la future version, il sera toujours question de faciliter l'application des recommandations officielles en matière de nutrition, a souligné Isabelle Parmentier. Concernant les personnes âgées, le groupement défend ainsi le principe de prévention de la dénutrition et souhaite en faire une priorité. Il affiche également l'aide à la prise des repas comme une nécessité ou encore la formation de l'ensemble des équipes intervenant dans l'alimentation des âgés. Et il recommande aux établissements de s'associer aux compétences d'une diététicienne. Pour le futur guide, Isabelle Parmentier a notamment évoqué la possibilité que la limitation en lipide dans les laitages pour les âgés soit supprimée.
La présidente de l'AFDN a par ailleurs déclaré être opposée aux régimes, "l'important pour les personnes âgées en Ehpad c'est qu'elles mangent. En dehors de quelques cas très particuliers, les régimes sans sel ou régimes pour diabétiques appliqués aveuglement sont inappropriés". Elle a aussi décrié les "moulinés infâmes" et estimé que la lutte contre la dénutrition des âgés passait par la qualité du service. Argument repris à la tribune par Éric Lepêcheur, président du réseau Restau'Co. Le travail des équipes de cuisine ne se limite pas, pour lui, à la livraison des repas. Elles doivent accompagner les personnes âgées et être formées pour cela. L'exemple du portage à domicile illustre parfaitement la situation. Certains âgés réceptionnent leurs repas sans les manger entièrement, et peuvent ainsi conserver dans leur frigo des denrées périmées. Livrer les repas à l'heure est une chose, mais vérifier qu'ils sont bien consommés est peut-être aussi important, a-t-il indiqué. Les deux intervenants ont aussi insisté sur l'importance de former les intervenants auprès des âgés aux spécificités de leur alimentation pour une meilleure qualité du service. Car la restauration de nos aînés doit être soignée. "Il ne viendrait à l'idée d'aucun adulte valide de manger tous les jours dans sa chambre. Alors, pourquoi imposer cela au personnes âgées" a demandé Isabelle Parmentier.