Salons santé autonomie 2015
Le signalement et la connaissance de la maltraitance sont deux clés pour lutter contre ce phénomène
La prise en compte sociale et sociétale de la maltraitance envers les personnes âgées et handicapées est relativement récente. Cette problématique a en effet émergé au début des années 2000, a rappelé Dominique Terrasson, cheffe de projet Prévention et lutte contre la maltraitance dans le secteur social à la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS). Le 20 mai, lors des Salons de la santé et de l'autonomie, elle participait à la table ronde "Le choix du maintien à domicile accroît-il le risque de maltraitance ?". Pour lutter contre ce phénomène, plusieurs solutions doivent être mises en œuvre. Il convient d'améliorer le signalement des événements indésirables ainsi que la connaissance de la maltraitance. Il est également nécessaire de sensibiliser les professionnels, afin qu'ils prennent conscience du caractère inacceptable de ces situations, a souligné Dominique Terrasson.
Pour identifier le phénomène il faut bien en cerner les contours. Alice Casagrande, directrice de la vie associative à la Fehap a alors insisté sur le besoin de rigueur. Trois éléments se cumulent pour que l'on puisse parler de maltraitance : la dissymétrie, la situation de dépendance d'une personne par rapport à une autre et enfin la dimension d'abus de pouvoir. Selon le Conseil de l'Europe, il peut s'agir d'un acte ou d'une omission, qui a pour effet de porter gravement atteinte à une personne, qu'il y ait ou non intention de nuire. La maltraitance peut alors prendre différentes formes, physiques, morales, matérielles ou encore médicales.
Depuis six ans, la Croix-Rouge française met en œuvre une expérimentation pour lutter contre la maltraitance. Elle propose alors des outils de gestion de ces événements indésirables graves. Au fil des ans, de plus en plus de signalements ont été remontés, dont 40% pour des événements ayant eu lieu au domicile, note Loïc Blanchard, responsable du pôle juridique au sein de la fédération. Quant à savoir si les faits sont plus nombreux au domicile, ou simplement davantage signalés, le responsable ne se prononce pas. La moitié des situations de maltraitances sont liées à une problématique intrafamiliale et les autres sont le fait des intervenants. Loïc Blanchard, ajoute qu'il s'agit pour ce deuxième cas en majorité de glissements de situations, qui s'aggravent au fil du temps.
Plusieurs solutions sont proposées par la Croix-Rouge pour répondre à ce phénomène. Pour les services d'aide à domicile, il s'agit tout d'abord de la formation, puis d'une présence plus importante des cadres et enfin d'un roulement plus fréquent des équipes. Pour les aidants familiaux, la formation peut également être une solution. Les services qui interviennent autour de la personne âgée peuvent également être avertis de la situation pour agir si besoin. L'offre de répit est une autre solution citée par la fédération, la fatigue de l'aidant étant bien souvent en cause dans les actes de maltraitance.
Pour identifier le phénomène il faut bien en cerner les contours. Alice Casagrande, directrice de la vie associative à la Fehap a alors insisté sur le besoin de rigueur. Trois éléments se cumulent pour que l'on puisse parler de maltraitance : la dissymétrie, la situation de dépendance d'une personne par rapport à une autre et enfin la dimension d'abus de pouvoir. Selon le Conseil de l'Europe, il peut s'agir d'un acte ou d'une omission, qui a pour effet de porter gravement atteinte à une personne, qu'il y ait ou non intention de nuire. La maltraitance peut alors prendre différentes formes, physiques, morales, matérielles ou encore médicales.
Depuis six ans, la Croix-Rouge française met en œuvre une expérimentation pour lutter contre la maltraitance. Elle propose alors des outils de gestion de ces événements indésirables graves. Au fil des ans, de plus en plus de signalements ont été remontés, dont 40% pour des événements ayant eu lieu au domicile, note Loïc Blanchard, responsable du pôle juridique au sein de la fédération. Quant à savoir si les faits sont plus nombreux au domicile, ou simplement davantage signalés, le responsable ne se prononce pas. La moitié des situations de maltraitances sont liées à une problématique intrafamiliale et les autres sont le fait des intervenants. Loïc Blanchard, ajoute qu'il s'agit pour ce deuxième cas en majorité de glissements de situations, qui s'aggravent au fil du temps.
Plusieurs solutions sont proposées par la Croix-Rouge pour répondre à ce phénomène. Pour les services d'aide à domicile, il s'agit tout d'abord de la formation, puis d'une présence plus importante des cadres et enfin d'un roulement plus fréquent des équipes. Pour les aidants familiaux, la formation peut également être une solution. Les services qui interviennent autour de la personne âgée peuvent également être avertis de la situation pour agir si besoin. L'offre de répit est une autre solution citée par la fédération, la fatigue de l'aidant étant bien souvent en cause dans les actes de maltraitance.