Les urgentistes de Mayotte poussent un cri d'alarme et mettent leur démission dans la balance
"Travailler à Mayotte signifie pour nous tous travailler en mode dégradé, sous contraintes et parfois, sans filet de sécurité." Tel est le lourd constat résumé par un collectif d'urgentistes du service des urgences du CH de Mayotte à Mamoudzou* dans une lettre ouverte diffusée le 22 mars. Leur inquiétude est "collective" dans un service qui accueille pas moins de 50 000 passages annuels tant adultes que pédiatriques, gynéco-obstétricaux, médico-légaux et psychiatriques*. Mais à…