Gestion des risques
Le système de santé français est préparé au nouveau coronavirus 2019-nCoV
Tout cas confirmé du nouveau coronavirus 2019-nCoV sur le territoire français sera immédiatement communiqué par les autorités. Celles-ci se veulent rassurantes. Un dispositif de surveillance a été élaboré et le système de santé est préparé.Une alerte internationale a été lancée le 10 janvier dernier par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) sur l'épidémie de nouveau coronavirus 2019-nCoV qui sévit actuellement en Chine. Ce 21 janvier au soir, la Direction générale de la santé a tenu une conférence de presse. "Le risque d'introduction en France de cas liés à cet épisode est faible mais il ne peut pas être exclu", a déclaré la ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn, à cette occasion.
"À ce stade, aucune mesure de contrôle aux frontières n'a été prise, conformément aux recommandations de l'OMS. En fonction de l'évolution de la situation [...], la France évaluera l'opportunité de mettre en œuvre les mesures préconisées, a-t-elle poursuivi. Notre système de santé est bien préparé, les professionnels de santé et les établissements de santé ont été informés et des recommandations sur la prise en charge d'éventuels cas en France leur ont été délivrées en cas de mobilisation."
D'ailleurs comme l'a indiqué le Pr Jérôme Salomon, directeur général de la santé, lors de cette conférence de presse : "un citoyen français a présenté des symptômes quelques jours après un séjour dans la ville chinoise de Wuhan, et il a été pris en charge conformément aux recommandations officielles françaises, par le Samu puis pris en charge en isolement dans un établissement de santé de référence. Toutes les mesures d'hygiène ont été prises, tous les cas contacts ont été identifiés, le patient va bien et est rentré chez lui. L'ensemble des examens virologiques qui ont été pratiqués par le centre national de référence des virus respiratoires de l'Institut Pasteur sont négatifs. Donc le cas est totalement exclu." Il a précisé : "nous communiquerons immédiatement sur tout cas confirmé [...] sur le territoire national."
Un dispositif de surveillance renforcée destiné à détecter d'éventuels cas importés a été élaboré par les autorités, souligne Santé publique France sur son site. Et de rappeler dans ce cadre, qu'une définition de cas et une conduite à tenir face à un patient suspect sont disponibles. L'OMS, réunie en urgence ce 22 et 23 janvier, n'a pas décidé de nouvelles recommandations.
"À ce stade, aucune mesure de contrôle aux frontières n'a été prise, conformément aux recommandations de l'OMS. En fonction de l'évolution de la situation [...], la France évaluera l'opportunité de mettre en œuvre les mesures préconisées, a-t-elle poursuivi. Notre système de santé est bien préparé, les professionnels de santé et les établissements de santé ont été informés et des recommandations sur la prise en charge d'éventuels cas en France leur ont été délivrées en cas de mobilisation."
D'ailleurs comme l'a indiqué le Pr Jérôme Salomon, directeur général de la santé, lors de cette conférence de presse : "un citoyen français a présenté des symptômes quelques jours après un séjour dans la ville chinoise de Wuhan, et il a été pris en charge conformément aux recommandations officielles françaises, par le Samu puis pris en charge en isolement dans un établissement de santé de référence. Toutes les mesures d'hygiène ont été prises, tous les cas contacts ont été identifiés, le patient va bien et est rentré chez lui. L'ensemble des examens virologiques qui ont été pratiqués par le centre national de référence des virus respiratoires de l'Institut Pasteur sont négatifs. Donc le cas est totalement exclu." Il a précisé : "nous communiquerons immédiatement sur tout cas confirmé [...] sur le territoire national."
Un dispositif de surveillance renforcée destiné à détecter d'éventuels cas importés a été élaboré par les autorités, souligne Santé publique France sur son site. Et de rappeler dans ce cadre, qu'une définition de cas et une conduite à tenir face à un patient suspect sont disponibles. L'OMS, réunie en urgence ce 22 et 23 janvier, n'a pas décidé de nouvelles recommandations.