Économie
Un nouveau fonds d'investissement pour les start-up santé des Hauts-de-France voit le jour
Eurasanté, Clubster NSL et Finorpa annoncent le lancement, au premier trimestre, d'un nouveau fonds d'investissement baptisé Captech santé nutrition. Six à huit entreprises devraient être soutenues chaque année.D'ici la fin du premier trimestre, un nouveau fonds d'investissement, porté par Eurasanté, Clubster NSL et Finorpa, devrait être lancé à destination des start-up des Hauts-de-France. Baptisé Captech santé nutrition, il implique aujourd'hui une quarantaine d'investisseurs privés et publics. Plusieurs segments ont été identifiés, la biotech, les dispositifs médicaux, la nutrition et la santé connectée, mais également un sujet transversal, la Silver économie, précise Jean-Louis Guérin, président de Finorpa, lors d'un point presse de rentrée organisée ce 24 janvier par le groupement d'intérêt économique (GIE) Eurasanté.
Plusieurs entreprises ont d'ores et déjà été identifiées sur ces différents champs, précise-t-il. Si la filière capital-investissement est bien développée dans la région, il manquait une "expertise" dans les domaines de la santé et de la nutrition, poursuit Jean-Louis Guérin. Avec ce projet les trois partenaires ont notamment pour objectif d'aller "chercher les fonds généralistes pour une réelle accélération des entreprises en région", ajoute-t-il.
Le GIE dresse par ailleurs un bilan des levées de fonds 2019. Les start-up soutenues par Eurasanté et Euralimentaire ont levé l'année passée près de 8 M€, sur un total de 150 M€ pour la filière santé nutrition des Hauts-de-France. Quant au dispositif d'incubation d'Eurasanté, il a attiré vingt nouvelles entreprises et enregistré sept créations.
Plusieurs entreprises ont d'ores et déjà été identifiées sur ces différents champs, précise-t-il. Si la filière capital-investissement est bien développée dans la région, il manquait une "expertise" dans les domaines de la santé et de la nutrition, poursuit Jean-Louis Guérin. Avec ce projet les trois partenaires ont notamment pour objectif d'aller "chercher les fonds généralistes pour une réelle accélération des entreprises en région", ajoute-t-il.
3 M€ par projet
Étienne Vervaecke, directeur général d'Eurasanté, dresse de son côté un constat, celui d'une part très importante de capitaux captés par les entreprises d'Île-de-France. "Si nous ne lançons pas une dynamique et que les capitaux de notre région ne sont pas alloués aux entreprises des Hauts-de-France, nous ne faisons pas notre travail", lance-t-il. Avec ce fonds, les trois partenaires souhaitent agir "comme levier pour renforcer le co-investissement, en apportant un soutien jusqu'à 3 millions d'euros par projet en quête de financement", détaille le dossier de presse. Six à huit entreprises devraient en bénéficier chaque année.Le GIE dresse par ailleurs un bilan des levées de fonds 2019. Les start-up soutenues par Eurasanté et Euralimentaire ont levé l'année passée près de 8 M€, sur un total de 150 M€ pour la filière santé nutrition des Hauts-de-France. Quant au dispositif d'incubation d'Eurasanté, il a attiré vingt nouvelles entreprises et enregistré sept créations.