Gestion des risques
Plans blancs et bleus sont déclenchés dans les hôpitaux et Ehpad pour prévenir le Covid-19
Le Gouvernement a déclenché le plan blanc dans les établissements de santé et le plan bleu dans les établissements médico-sociaux sur l'ensemble du territoire. Une mise sous tension pour faire face à l'épidémie de nouveau coronavirus."Nous venons de décider pour l'ensemble du territoire la mise sous tension de l'ensemble des établissements de santé et médico-sociaux qui déclencheront leurs plans de mobilisation interne." Par cette déclaration du ministre des Solidarités et de la Santé, Olivier Véran, ce 6 mars dans son point de situation journalier sur le coronavirus Covid-19, le Gouvernement déclenche le plan blanc dans les hôpitaux et les cliniques et le plan bleu pour les Ehpad et les autres établissements médico-sociaux. "Toutes les ARS sont déjà organisées en cellule de crise en lien avec tous les partenaires et établissements", a précisé le ministre.
Au stade 2 de la gestion de l'infection au coronavirus Covid-19 ce 6 mars, a confirmé le Premier ministre Édouard Philippe, la stratégie affichée par les autorités sanitaires consiste à ralentir la propagation du virus sur le territoire. "Il est essentiel de gagner du temps", a déclaré le chef du Gouvernement, cela pour mieux se préparer à faire face, pour passer l'épidémie de grippe qui chaque année sollicite lourdement l'ensemble du système de santé et pour donner du temps aux chercheurs. "Freiner cette diffusion, c'est atténuer l'impact sur la population lors du passage au stade 3, le pic d'épidémie en sera d'autant limité", a rasséréné le ministère de la Santé dans un communiqué ce 6 mars. Il précise que les personnes âgées, les plus à risque, doivent être protégées. Ainsi des recommandations ont été diffusées aux Ehpad ce 6 mars via une doctrine médico-sociale (lire notre article).
Ces plans blancs et bleus représentent le schéma d'organisation permettant la mise en œuvre rapide et cohérente des moyens indispensables pour juguler la crise qu'elle qu'en soit la nature. Bilan des capacités de fonctionnement usuelles et évaluation de la réactivité de l'établissement, ils permettent d'anticiper les conséquences de risques identifiés (consignes de circulation, procédure de renforcement des personnels, adaptations nécessaires au fonctionnement en mode dégradé...). Des cellules de crise sont ainsi déployées, avec pour mission d'estimer la gravité de la situation, d'évaluer les besoins, de recenser les moyens à disposition et d'identifier les actions à entreprendre en réponse.
Des mesures restrictives de visite ont été annoncées par Olivier Véran. Dans les territoires où le virus est déjà très actif, les ARS sont invitées à lever l'obligation de dépistage systématique des cas suspects lorsqu'ils deviennent trop nombreux sur le territoire. Seuls les patients présentant un état clinique sévère et les résidents des établissements médico-sociaux présentant des symptômes restent soumis à un test. Les agences peuvent aussi lever le caractère systématique des cas contacts, afin de baisser la pression exercée sur les Samu et les Centres 15. Enfin, les ARS peuvent mettre en place une organisation des patients non plus uniquement à l'hôpital mais aussi à domicile, en lien avec les médecins généralistes et avec l'appui de la télémédecine.
#Coronavirus #COVID19 | Retrouvez le point de situation épidémiologique du 6 mars 2020 par le Pr Jérôme Salomon, Directeur général de la santé du @MinSoliSante
— Ministère des Solidarités et de la Santé (@MinSoliSante) March 6, 2020
.
Revoir tous les points de situation : https://t.co/NFAmfnGiev https://t.co/gRZIuujTkX
Au stade 2 de la gestion de l'infection au coronavirus Covid-19 ce 6 mars, a confirmé le Premier ministre Édouard Philippe, la stratégie affichée par les autorités sanitaires consiste à ralentir la propagation du virus sur le territoire. "Il est essentiel de gagner du temps", a déclaré le chef du Gouvernement, cela pour mieux se préparer à faire face, pour passer l'épidémie de grippe qui chaque année sollicite lourdement l'ensemble du système de santé et pour donner du temps aux chercheurs. "Freiner cette diffusion, c'est atténuer l'impact sur la population lors du passage au stade 3, le pic d'épidémie en sera d'autant limité", a rasséréné le ministère de la Santé dans un communiqué ce 6 mars. Il précise que les personnes âgées, les plus à risque, doivent être protégées. Ainsi des recommandations ont été diffusées aux Ehpad ce 6 mars via une doctrine médico-sociale (lire notre article).
Ces plans blancs et bleus représentent le schéma d'organisation permettant la mise en œuvre rapide et cohérente des moyens indispensables pour juguler la crise qu'elle qu'en soit la nature. Bilan des capacités de fonctionnement usuelles et évaluation de la réactivité de l'établissement, ils permettent d'anticiper les conséquences de risques identifiés (consignes de circulation, procédure de renforcement des personnels, adaptations nécessaires au fonctionnement en mode dégradé...). Des cellules de crise sont ainsi déployées, avec pour mission d'estimer la gravité de la situation, d'évaluer les besoins, de recenser les moyens à disposition et d'identifier les actions à entreprendre en réponse.
Des mesures restrictives de visite ont été annoncées par Olivier Véran. Dans les territoires où le virus est déjà très actif, les ARS sont invitées à lever l'obligation de dépistage systématique des cas suspects lorsqu'ils deviennent trop nombreux sur le territoire. Seuls les patients présentant un état clinique sévère et les résidents des établissements médico-sociaux présentant des symptômes restent soumis à un test. Les agences peuvent aussi lever le caractère systématique des cas contacts, afin de baisser la pression exercée sur les Samu et les Centres 15. Enfin, les ARS peuvent mettre en place une organisation des patients non plus uniquement à l'hôpital mais aussi à domicile, en lien avec les médecins généralistes et avec l'appui de la télémédecine.