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Une partie des établissements médico-sociaux de l'Oise ferment pour quinze jours

À l'image des établissements scolaires, certaines structures médico-sociales de l'Oise accueillant des enfants et jeunes en externat et internat de semaine ferment jusqu'au 22 mars. Une mesure prise pour limiter la propagation du coronavirus.L'ARS Hauts-de-France annonce la suspension, du 9 au 22 mars inclus, de l'accueil des enfants et adolescents dans certains établissements médico-sociaux de l'Oise. Et ce, afin de limiter la propagation du coronavirus Covid-19 "auprès de ces personnes particulièrement fragiles et pour lesquelles il peut être difficile de faire respecter les gestes barrières", précise l'agence dans un communiqué. Cette mesure intervient alors que le Gouvernement a décidé, le 6 mars, de la fermeture des crèches, écoles, collèges et lycées du département. Le Haut-Rhin est également concerné par cette mesure mais, sur ce territoire, les établissements médico-sociaux restent ouverts aux enfants et aux jeunes, précise à Hospimedia l'ARS Grand-Est. Un choix fait en concertation avec le département et les établissements, souligne l'agence. Pour certains enfants, l'arrêt, même partiel, de la prise en charge peut entraîner des difficultés, ajoute l'ARS.

Dans l'Oise, la fermeture des établissements médico-sociaux concerne les structures d'accueil d'enfants et de jeunes en externat ou en internat de semaine, fermant pendant les vacances scolaires. Il s'agit principalement des instituts médico-éducatifs (IME) et des instituts thérapeutiques éducatifs et pédagogiques (Itep). "Ne sont donc pas concernées par cette mesure les structures prenant en charge des enfants et des jeunes de façon permanente et continue, 365 jours par an, pour lesquels une autre modalité de prise en charge n'est de fait pas envisageable", insiste l'ARS. Dans ces établissements, les visites aux résidents sont fortement déconseillées, en particulier celles d'enfants.

L'ARS a demandé aux structures fermées durant deux semaines d'adapter les modalités d'accompagnement de chaque enfant à sa situation personnelle et son environnement familial, pour assurer la continuité des soins. Deux modalités de prise en charge sont envisagées, un retour à domicile avec, au besoin, un suivi en ambulatoire et un arrêt de travail pour les parents, ou un accueil dans un établissement non concerné par la mesure. "Dans tous les cas, l'ARS a demandé aux établissements la mise en place d'un suivi individualisé par les professionnels de la structure d'accueil", poursuit l'agence.

L'ARS précise encore que les personnels des établissements dont l'activité est suspendue pourront, sur la base du volontariat, rejoindre d'autres structures médico-sociales, afin d'assurer la continuité des accompagnements "et ainsi pallier les éventuelles absences de personnels liées à la fermeture des établissements scolaires de l'Oise". Enfin, pour les adolescents sous amendement Creton, un accompagnement en hébergement temporaire adulte pourra être proposé.

Cécile Rabeux

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