E-santé
Le décret assouplissant les conditions d'accès à la téléconsultation est publié
Les dérogations pour la télémédecine pourront être mises en œuvre jusque fin avril 2020. Le décret pour assouplir les conditions d'accès a été publié au Journal officiel ce 10 mars.Le décret adaptant les conditions de prise en charge des actes de télémédecine a été publié au Journal officiel du 10 mars. Comme annoncé par le ministre des Solidarités et de la Santé, Olivier Véran (lire notre article), il assouplit l'accès à la télémédecine et, plus particulièrement, à la téléconsultation encadrée par l'avenant n° 6 (lire notre article).
Ces conditions dérogatoires de prise en charge des actes s'appliquent "pour les personnes atteintes ou potentiellement infectées par le coronavirus". Elles pourront en effet en bénéficier "même si elles n'ont pas de médecin traitant pratiquant la téléconsultation ni été orientées par lui ni été connues du médecin téléconsultant". Pour autant, est-il spécifié, ces téléconsultations devront s'inscrire "prioritairement dans le cadre d'organisations territoriales coordonnées". Plus précisément, dans ce cas, "la téléconsultation s'inscrit prioritairement dans le cadre d'organisations territoriales coordonnées". En outre, le texte prévoit une dérogation également du champ de la prise en charge et de la limitation du nombre de télé-expertises annuel. Ce nombre varie normalement entre deux et quatre en fonction de la télé-expertise proposée.
Le décret explique que les téléconsultations peuvent être réalisées "en utilisant n'importe lequel des moyens technologiques actuellement disponibles pour réaliser une vidéotransmission (lieu dédié équipé mais aussi site ou application sécurisé via un ordinateur, une tablette ou un smartphone, équipé d'une webcam et relié à Internet)".
Ces nouvelles dispositions peuvent être mises en œuvre jusqu'au 30 avril 2020.
Ces conditions dérogatoires de prise en charge des actes s'appliquent "pour les personnes atteintes ou potentiellement infectées par le coronavirus". Elles pourront en effet en bénéficier "même si elles n'ont pas de médecin traitant pratiquant la téléconsultation ni été orientées par lui ni été connues du médecin téléconsultant". Pour autant, est-il spécifié, ces téléconsultations devront s'inscrire "prioritairement dans le cadre d'organisations territoriales coordonnées". Plus précisément, dans ce cas, "la téléconsultation s'inscrit prioritairement dans le cadre d'organisations territoriales coordonnées". En outre, le texte prévoit une dérogation également du champ de la prise en charge et de la limitation du nombre de télé-expertises annuel. Ce nombre varie normalement entre deux et quatre en fonction de la télé-expertise proposée.
Le décret explique que les téléconsultations peuvent être réalisées "en utilisant n'importe lequel des moyens technologiques actuellement disponibles pour réaliser une vidéotransmission (lieu dédié équipé mais aussi site ou application sécurisé via un ordinateur, une tablette ou un smartphone, équipé d'une webcam et relié à Internet)".
Ces nouvelles dispositions peuvent être mises en œuvre jusqu'au 30 avril 2020.