Gestion des risques
Les réserves de sang sont bonnes mais les dons sont toujours nécessaires
L'Établissement français du sang estime qu'à l'heure actuelle, les réserves de sang sont bonnes. Néanmoins, la périssabilité des produits sanguins rend nécessaire l'ouverture continue des collectes fixes et mobiles.
"Les stocks de produits sanguins sont corrects", rassure Cathy Bliem, directrice générale adjointe de l'Établissement français du sang (EFS), sollicitée par Hospimedia. Cependant, "nous avons vraiment besoin de maintenir les collectes". En effet, les produits sanguins ont une date de péremption relativement courte. Si le plasma peut se conserver congelé pendant environ un an, les globules rouges doivent être utilisés dans les 42 jours après un don et les plaquettes dans les 7 jours. À l'heure actuelle, selon un communiqué de l'EFS, les réserves sont suffisantes pour couvrir un peu moins de 15 jours des besoins en globules rouges et de 3 jours pour les besoins en plaquettes. Ces estimations sont toutefois basées sur une utilisation normale des produits sanguins. Selon Cathy Bliem, l'établissement s'attend plutôt à une diminution des besoins en sang de la part des centres hospitaliers, notamment due à la déprogrammation des soins non urgents : "Nous suivons de près l'évolution de l'offre et de la demande mais une diminution des besoins suivrait une tendance qui s'est observée dans d'autres pays européens."
D'un point de vue logistique, les centres hospitaliers ne devraient pas avoir de problème de livraison des produits sanguins puisque l'EFS a été "vigilant à ce que les prestataires notamment de transport soient bien identifiés" comme devant impérativement poursuivre leur activité. Le doute qui pèse surtout sur l'approvisionnement est l'engagement des citoyens vis-à-vis de la collecte. Cependant, pour la directrice générale adjointe, l'EFS dispose "d'une population de donneurs bien suffisante". Elle exclut l'idée d'étendre le droit au don à des populations jusqu'à présent écartées du don comme par exemple les jeunes de plus de 16 ans. Elle espère en outre un don important de la part des lycéens (de plus de 18 ans) et des étudiants dont les écoles et universités ont été fermées.
Mise à jour : Dans son point quotidien sur le coronavirus, Jérôme Salomon, directeur général de la santé, a lancé le 18 mars "un appel au don de sang et de plaquettes", et a rappelé que les dons ne devaient pas s'arrêter.
"Les stocks de produits sanguins sont corrects", rassure Cathy Bliem, directrice générale adjointe de l'Établissement français du sang (EFS), sollicitée par Hospimedia. Cependant, "nous avons vraiment besoin de maintenir les collectes". En effet, les produits sanguins ont une date de péremption relativement courte. Si le plasma peut se conserver congelé pendant environ un an, les globules rouges doivent être utilisés dans les 42 jours après un don et les plaquettes dans les 7 jours. À l'heure actuelle, selon un communiqué de l'EFS, les réserves sont suffisantes pour couvrir un peu moins de 15 jours des besoins en globules rouges et de 3 jours pour les besoins en plaquettes. Ces estimations sont toutefois basées sur une utilisation normale des produits sanguins. Selon Cathy Bliem, l'établissement s'attend plutôt à une diminution des besoins en sang de la part des centres hospitaliers, notamment due à la déprogrammation des soins non urgents : "Nous suivons de près l'évolution de l'offre et de la demande mais une diminution des besoins suivrait une tendance qui s'est observée dans d'autres pays européens."
D'un point de vue logistique, les centres hospitaliers ne devraient pas avoir de problème de livraison des produits sanguins puisque l'EFS a été "vigilant à ce que les prestataires notamment de transport soient bien identifiés" comme devant impérativement poursuivre leur activité. Le doute qui pèse surtout sur l'approvisionnement est l'engagement des citoyens vis-à-vis de la collecte. Cependant, pour la directrice générale adjointe, l'EFS dispose "d'une population de donneurs bien suffisante". Elle exclut l'idée d'étendre le droit au don à des populations jusqu'à présent écartées du don comme par exemple les jeunes de plus de 16 ans. Elle espère en outre un don important de la part des lycéens (de plus de 18 ans) et des étudiants dont les écoles et universités ont été fermées.