Offre de soins
Les sages-femmes organisent le parcours ville-hôpital en contexte d'épidémie
La coordination entre les maternités et les praticiens libéraux sera facilitée par le déploiement du remboursement de la télémédecine pour les sages-femmes. À Toul, la maternité ferme pour laisser place à des lits de médecine.Entre les réorganisations des activités hospitalières et la classification des femmes enceintes au troisième trimestre de grossesse, l'activité des sages-femmes est pleinement touchée par l'épidémie du virus Sars-Cov-2. La coopération ville-hôpital s'organise en ce sens pour maintenir une offre de soins cohérente au regard des parcours des femmes enceintes.
Cette réorganisation se fait dans un contexte de crainte lié au manque de masques chirurgicaux, alors qu'ils sont obligatoires pour l'examen des personnes à risque. "La cellule nationale de crise limite la distribution de masques chirurgicaux aux sages-femmes à seulement six unités par semaine et ce, uniquement dans les zones d'exposition à risque [...]. L'ordre met tout en œuvre pour que le seuil de distribution des masques soit relevé", indique dans un communiqué le Conseil national de l'ordre des sages-femmes qui souhaite que sa profession soit prioritaire.
Les sages-femmes ont également obtenu le remboursement des consultations par télémédecine. Le Gouvernement a répondu favorablement à cette demande le 17 mars. Sans qu'elle soit entérinée, les organisations invitent à débuter les consultations à distance avec les "solutions logicielles les plus courantes dans un premier temps" en cas de mise en œuvre difficile. "En attendant d'en savoir plus sur les modalités de cotation, vous pouvez utiliser, dès à présent, la procédure dégradée", poursuit le communiqué.
La téléconsultation concerne en premier lieu les séances sans examen clinique. En revanche, les consultations de rééducation pelvi-périnéale, de contraception et de gynécologie non urgentes doivent être reportées. Enfin, les interruptions volontaires de grossesse médicamenteuses en ville doivent être maintenues "pour répondre à la demande des patientes et décharger l'hôpital".
Cette réorganisation se fait dans un contexte de crainte lié au manque de masques chirurgicaux, alors qu'ils sont obligatoires pour l'examen des personnes à risque. "La cellule nationale de crise limite la distribution de masques chirurgicaux aux sages-femmes à seulement six unités par semaine et ce, uniquement dans les zones d'exposition à risque [...]. L'ordre met tout en œuvre pour que le seuil de distribution des masques soit relevé", indique dans un communiqué le Conseil national de l'ordre des sages-femmes qui souhaite que sa profession soit prioritaire.
La téléconsultation ouverte
Dans un communiqué commun, le Collège national des sages-femmes (CNSF), l'Organisation nationale syndicale des sages-femmes (ONSSF), l'Association nationale des étudiants sages-femmes (Anesf) et l'Association nationale des sages-femmes listent des recommandations communes pour maintenir les prises en charge. Les organisations invitent ainsi à "faciliter le renfort des équipes de maternité pour les étudiants". Ces derniers pourraient être affectés à la liaison ville-hôpital pour les retours à domicile.Les sages-femmes ont également obtenu le remboursement des consultations par télémédecine. Le Gouvernement a répondu favorablement à cette demande le 17 mars. Sans qu'elle soit entérinée, les organisations invitent à débuter les consultations à distance avec les "solutions logicielles les plus courantes dans un premier temps" en cas de mise en œuvre difficile. "En attendant d'en savoir plus sur les modalités de cotation, vous pouvez utiliser, dès à présent, la procédure dégradée", poursuit le communiqué.
La téléconsultation concerne en premier lieu les séances sans examen clinique. En revanche, les consultations de rééducation pelvi-périnéale, de contraception et de gynécologie non urgentes doivent être reportées. Enfin, les interruptions volontaires de grossesse médicamenteuses en ville doivent être maintenues "pour répondre à la demande des patientes et décharger l'hôpital".