Immobilier
Un contrôle de la ventilation des bâtiments doit éviter la transmission par gouttelettes
Au vu des modalités préférentielles de transmission interhumaine du Sars-Cov-2 de type gouttelettes et contact, le Haut Conseil de la santé publique formule des recommandations pour la ventilation dans les établissements de santé et médico-sociaux.Parmi les principales modalités de transmission du coronavirus Sars-Cov-2, il y a la transmission directe par inhalation de gouttelettes lors de toux ou d'éternuement par le patient. C'est pourquoi la mise en œuvre de mesures de dilution par aération et de vérification du bon fonctionnement des systèmes de ventilation est privilégiée. Ceci, tant dans l'habitat individuel et collectif que pour les centres hospitaliers et les établissements médico-sociaux, indique le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) dans un avis dédié diffusé ce 21 mars.
En milieu hospitalier, le traitement de l'air est réglementé par différents codes et normes. Il en résulte une classification des locaux suivant leur niveau de risque. Mais quel que soit le type de local, une installation de ventilation est obligatoire. S'agissant des chambres d'hospitalisation dite conventionnelle, les experts invitent au renouvellement de l'air en vérifiant que les paramètres concernant le taux de brassage de la réglementation sont respectés, à la fermeture des portes et à l'ouverture des fenêtres mais aussi à la limitation des visites. Il en sera de même dans les chambres des établissements médico-sociaux.
Les experts recommandent par ailleurs de maintenir une ventilation en surpression et la filtration dans les blocs opératoires et les chambres de patients greffés. Les chambres de réanimation en surpression devront, elles, être mises en isopression ou dépression, selon les possibilités techniques ou par le maintien des portes ouvertes. Les chambres ventilées en dépression seront pour leur part maintenues comme tel.
En milieu hospitalier, le traitement de l'air est réglementé par différents codes et normes. Il en résulte une classification des locaux suivant leur niveau de risque. Mais quel que soit le type de local, une installation de ventilation est obligatoire. S'agissant des chambres d'hospitalisation dite conventionnelle, les experts invitent au renouvellement de l'air en vérifiant que les paramètres concernant le taux de brassage de la réglementation sont respectés, à la fermeture des portes et à l'ouverture des fenêtres mais aussi à la limitation des visites. Il en sera de même dans les chambres des établissements médico-sociaux.
Les experts recommandent par ailleurs de maintenir une ventilation en surpression et la filtration dans les blocs opératoires et les chambres de patients greffés. Les chambres de réanimation en surpression devront, elles, être mises en isopression ou dépression, selon les possibilités techniques ou par le maintien des portes ouvertes. Les chambres ventilées en dépression seront pour leur part maintenues comme tel.