Offre de soins
Le CH de Cosne-Cours-sur-Loire peut réaliser des scanners urgents sur site
Afin de faciliter la gestion de crise du Covid-19, l'hôpital de Cosne-Cours-sur-Loire est autorisé à utiliser le scanner non utilisé dans la clinique voisine. Une solution qui est seulement temporaire, le temps de l'épidémie.En raison de la suspension de son autorisation d'activité de chirurgie, le groupe Kapa Santé avait décidé la cessation définitive d'activité de la clinique du Nohain, implantée à Cosne-Cours-sur-Loire (Nièvre). Dans ce contexte et en raison d'une enquête pour abus de biens sociaux, une saisie conservatoire pénale de l'ensemble immobilier avait été prononcée. Dans le même temps, le centre hospitalier, qui gère le service des urgences, ne disposait plus de l'accès au scanner de cette clinique pour cette activité.
"Si les dispositions avaient été prises pour maintenir un accès à ce type d'imagerie pour les patients se présentant aux urgences, en renforçant les transports sanitaires vers le centre hospitalier de l'agglomération de Nevers (Nièvre), cette solution palliative est inadaptée dans la gestion de la crise Covid-19", reconnaît l'ARS Bourgogne-Franche-Comté dans un communiqué. Elle officialise par ce biais la réquisition de cet équipement non utilisé — le service des urgences étant déjà adossé aux locaux de la clinique. Cette réquisition est prononcée par la préfecture de la Nièvre, dans un arrêté non encore publié au recueil des actes administratifs.
Elle "prend effet à compter de ce jour et jusqu’au 23 mai prochain, au terme prévu par la loi de l'état d'urgence sanitaire", précise l'ARS. Cette dernière martèle qu'il s'agit d'un "redémarrage transitoire". En ce sens, seulement les scanners urgents seront réalisés dans ce contexte épidémique. Cette activité de radiologie sera opérationnelle dans le courant de la semaine du 30 mars. Un éventuel équipement en propre du centre hospitalier n'est pas évoqué par l'ARS, qui espérait trouver un repreneur pour la clinique avant la liquidation judiciaire en décembre 2019.
"Si les dispositions avaient été prises pour maintenir un accès à ce type d'imagerie pour les patients se présentant aux urgences, en renforçant les transports sanitaires vers le centre hospitalier de l'agglomération de Nevers (Nièvre), cette solution palliative est inadaptée dans la gestion de la crise Covid-19", reconnaît l'ARS Bourgogne-Franche-Comté dans un communiqué. Elle officialise par ce biais la réquisition de cet équipement non utilisé — le service des urgences étant déjà adossé aux locaux de la clinique. Cette réquisition est prononcée par la préfecture de la Nièvre, dans un arrêté non encore publié au recueil des actes administratifs.
Elle "prend effet à compter de ce jour et jusqu’au 23 mai prochain, au terme prévu par la loi de l'état d'urgence sanitaire", précise l'ARS. Cette dernière martèle qu'il s'agit d'un "redémarrage transitoire". En ce sens, seulement les scanners urgents seront réalisés dans ce contexte épidémique. Cette activité de radiologie sera opérationnelle dans le courant de la semaine du 30 mars. Un éventuel équipement en propre du centre hospitalier n'est pas évoqué par l'ARS, qui espérait trouver un repreneur pour la clinique avant la liquidation judiciaire en décembre 2019.