Équipement
60 imprimantes 3D s'installent à Cochin pour fabriquer du matériel critique
Des visières de protection, des valves pour respirateur artificiel, des outils d'intubation, des masques, des poignées... Pour répondre "rapidement et en grande quantité" à ses besoins face au Covid-19, l'AP-HP a mis en route 60 imprimantes 3D.À l'aide d'un parc de 60 imprimantes 3D installées au sein de l'hôpital Cochin à Paris (14e arrondissement), l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) a lancé ce 1er avril la production sur place de petits matériels nécessaires à la prise en charge des patients atteints du Covid-19. Objectif affiché par le CHU francilien dans un communiqué commun avec l'université de Paris : fabriquer "rapidement et en grande quantité" ses propres visières de protection pour le visage, valves pour respirateur artificiel d'urgence, outils d'intubation, masques, poignées etc.
Cette opération technologique s'inscrit dans le cadre d'un projet baptisé "3D Covid", mis sur pied en dix jours à l'initiative du Dr Roman Hossein Khonsari, chirurgien maxillo-facial à l'hôpital Necker-Enfants malades (15e). Outre l'appui financier du groupe multinational de luxe français Kering, elle a également mobilisé une cinquantaine de praticiens, d'ingénieurs, de développeurs et d'entrepreneurs.
Par ailleurs, la mise en route des imprimantes, commandées auprès du fabricant américain Stratasys, s'accompagne de l'ouverture d'un site Internet dédié à l'intention des personnels soignants. Celui-ci "recense leurs besoins et leur propose la production de dispositifs à la demande avec un délai de production rapide", indique l'AP-HP. À noter que "des groupes d'action focalisés sur les dispositifs complexes d'importance critique ont déjà été constitués, afin de développer des prototypes en lien avec les grands industriels français et commencer la production le plus rapidement possible". Cela concerne plus exactement les valves, le matériel d'intubation, les respirateurs, les pousse-seringues et les masques (lire notre article).
Cette opération technologique s'inscrit dans le cadre d'un projet baptisé "3D Covid", mis sur pied en dix jours à l'initiative du Dr Roman Hossein Khonsari, chirurgien maxillo-facial à l'hôpital Necker-Enfants malades (15e). Outre l'appui financier du groupe multinational de luxe français Kering, elle a également mobilisé une cinquantaine de praticiens, d'ingénieurs, de développeurs et d'entrepreneurs.
Par ailleurs, la mise en route des imprimantes, commandées auprès du fabricant américain Stratasys, s'accompagne de l'ouverture d'un site Internet dédié à l'intention des personnels soignants. Celui-ci "recense leurs besoins et leur propose la production de dispositifs à la demande avec un délai de production rapide", indique l'AP-HP. À noter que "des groupes d'action focalisés sur les dispositifs complexes d'importance critique ont déjà été constitués, afin de développer des prototypes en lien avec les grands industriels français et commencer la production le plus rapidement possible". Cela concerne plus exactement les valves, le matériel d'intubation, les respirateurs, les pousse-seringues et les masques (lire notre article).