Offre de soins
Le CHU Amiens-Picardie reste en alerte sur l'équipement en respirateurs
À l'image d'autres établissements de santé sur le territoire, le CHU Amiens-Picardie est en tension sur les appareils et médicaments destinés au service de réanimation. En flux tendu avec 92 lits actuellement, il reste en alerte.Le CHU Amiens-Picardie (Somme), confronté depuis le 24 février à l'épidémie de Covid-19 et l'accueil du premier patient contaminé sur le sol français (lire notre article), est aujourd'hui au maximum de ses capacités matérielles. Comme l'a expliqué sa directrice générale, Danielle Portal, lors d'un point presse téléphonique le 31 mars, si le CHU a pu doubler ses capacités en lits de réanimation — 92 lits dont 56 identifiés Covid-19 (lire notre article) —, il est désormais en situation tendue sur les respirateurs. "C'est un vrai sujet", a-t-elle souligné.
À l'image d'autres établissements de santé, le CHU subit en effet des tensions non seulement sur le matériel disponible pour les services de réanimation mais aussi sur les médicaments comme les hypnotiques. "Ce sont des sujets actuellement qui nous occupent et nous préoccupent", a pointé Danielle Portal.
Un problème lié aussi aux durées moyennes de séjour (DMS) des patients souffrant du Covid-19, particulièrement longues, celles-ci pouvant aller jusqu'à trois semaines, a expliqué le Pr Jean-Luc Schmitt, chef de service des pathologies infectieuses et tropicales. De ce fait, les nouveaux malades se surajoutent à ceux toujours pris en charge. Les 56 lits dédiés au Covid-19 sont par conséquent "tous occupés en permanence", a expliqué la directrice générale. De même que les 154 lits de médecine pour les personnes souffrant du virus qui comptent environ 140 personnes.
Une réorganisation qui a nécessité un redéploiement de beaucoup de personnels soignants et paramédicaux mais également des personnels du service logistique. Ces derniers sont mobilisés pour équiper toutes les unités supplémentaires ouvertes, soit une unité de vingt lits d'hospitalisation et de cinq à dix lits en réanimation, tous les trois jours environ, a rappelé Danielle Portal.
À l'image d'autres établissements de santé, le CHU subit en effet des tensions non seulement sur le matériel disponible pour les services de réanimation mais aussi sur les médicaments comme les hypnotiques. "Ce sont des sujets actuellement qui nous occupent et nous préoccupent", a pointé Danielle Portal.
Un problème lié aussi aux durées moyennes de séjour (DMS) des patients souffrant du Covid-19, particulièrement longues, celles-ci pouvant aller jusqu'à trois semaines, a expliqué le Pr Jean-Luc Schmitt, chef de service des pathologies infectieuses et tropicales. De ce fait, les nouveaux malades se surajoutent à ceux toujours pris en charge. Les 56 lits dédiés au Covid-19 sont par conséquent "tous occupés en permanence", a expliqué la directrice générale. De même que les 154 lits de médecine pour les personnes souffrant du virus qui comptent environ 140 personnes.
Une réorganisation qui a nécessité un redéploiement de beaucoup de personnels soignants et paramédicaux mais également des personnels du service logistique. Ces derniers sont mobilisés pour équiper toutes les unités supplémentaires ouvertes, soit une unité de vingt lits d'hospitalisation et de cinq à dix lits en réanimation, tous les trois jours environ, a rappelé Danielle Portal.