Insertion
Les entreprises inclusives se lancent dans la fabrication de masques de protection
Des entreprises du secteur de l'insertion professionnelle des personnes en situation de handicap se regroupent pour former la filière résilience. L'objectif est de rapidement produire un grand nombre de masques de protection.À peine nommé (lire notre mouvement), le haut-commissaire à l'inclusion dans l'emploi et à l'engagement des entreprises Thibaut Guilluy lance déjà une nouvelle filière inclusive, crise du Covid-19 oblige. Selon un communiqué, l'objectif du projet résilience est de "produire à un coût raisonnable et dans les meilleurs délais le plus de masques possibles grâce à un processus de production simple et standardisé". Le secteur inclusif forme le noyau de cette filière mais celle-ci devrait rapidement s'ouvrir "à d'autres acteurs de la filière textile pour [la] consolider et [la] développer dans une logique industrielle de proximité". Le projet résilience fabrique des masques barrières à destination des professions en contact avec le public mais également des masques homologués pour les professionnels de santé en tissu lavable. Entre autres partenaires, APF entreprises s'est joint au projet. "Nous travaillons depuis une quinzaine de jour à monter une filière de masques sanitaires, de qualité chirurgicale, notamment pour venir en aide aux établissements médico-sociaux d'APF France handicap", raconte Serge Widawski, directeur général d'APF Entreprises, à Hospimedia.
Si le projet dans sa globalité vise la fabrication de millions de masques, l'association d'entreprises adaptées (EA) et d'établissement et service d'aide par le travail (Esat), elle, table sur 15 000 masques par semaine toutes catégories confondues. Pour cela, elle mobilise une dizaine d'EA. "Pour l'instant, tous nos Esat sont fermés. Par contre, s'ils ré-ouvrent petit à petit, nous les associerons probablement à cette dynamique", prédit-il. Ce qui compte à ses yeux est la garantie de la qualité : "il est inconcevable de notre point de vue de fabriquer des masques à domicile pour des raisons sanitaires. Les masques que nous fabriquons, le sont dans des ateliers avec des services qualité." Dans le cadre de la filière, les entreprises d'APF reçoivent des livraisons de masques pré-découpés et vendent les masques assemblées à résilience qui elle-même les revend aux clients. Néanmoins, dans l'absolu, "nous avons l'intention de développer notre propre masque. À l'heure actuel, nous sommes sous-traitants mais nous allons évidement monter une filière a posteriori. Nous pensons qu'il y aura un marché, dans le monde de l'après Covid-19, il y aura un retour en France de productions essentielles", expose Serge Widawski.
Si le projet dans sa globalité vise la fabrication de millions de masques, l'association d'entreprises adaptées (EA) et d'établissement et service d'aide par le travail (Esat), elle, table sur 15 000 masques par semaine toutes catégories confondues. Pour cela, elle mobilise une dizaine d'EA. "Pour l'instant, tous nos Esat sont fermés. Par contre, s'ils ré-ouvrent petit à petit, nous les associerons probablement à cette dynamique", prédit-il. Ce qui compte à ses yeux est la garantie de la qualité : "il est inconcevable de notre point de vue de fabriquer des masques à domicile pour des raisons sanitaires. Les masques que nous fabriquons, le sont dans des ateliers avec des services qualité." Dans le cadre de la filière, les entreprises d'APF reçoivent des livraisons de masques pré-découpés et vendent les masques assemblées à résilience qui elle-même les revend aux clients. Néanmoins, dans l'absolu, "nous avons l'intention de développer notre propre masque. À l'heure actuel, nous sommes sous-traitants mais nous allons évidement monter une filière a posteriori. Nous pensons qu'il y aura un marché, dans le monde de l'après Covid-19, il y aura un retour en France de productions essentielles", expose Serge Widawski.