Ressources humaines
Des missions de service civique réaménagées peuvent reprendre
De nombreuses missions de service civique dans le secteur médico-social ont été interrompues par le confinement des structures. Réaménagées pour prendre en compte le contexte, elles peuvent reprendre au compte-gouttes. Avec le confinement des structures et des personnes, de nombreuses missions de service civique ont été interrompues, notamment dans le secteur médico-social, où il est estimé qu'en 2019, 2 800 volontaires se sont inscrits dans le dispositif. Mais désormais, certaines missions reprennent, "celles que le Gouvernement juge prioritaires, c'est-à-dire dans le médico-social, la petite enfance et l'aide sociale à l'enfance", expose Myriam Bourgeois, responsable service civique à l'Uniopss, interrogée par Hospimedia.
Néanmoins, cette reprise d'activité n'est possible que grâce à des réaménagements. En plus de la mise en place de "télémissions" et la garantie par les structures de la mise à disposition du matériel de protection pour les missions en présentiel, la poursuite du service civique en établissement et service médico-social (ESMS) passe également par la signature d'un nouvel accord avec le volontaire. "Le jeune n'est plus vraiment en service civique, il conserve son contrat afin de maintenir sa rémunération mais nous lui faisons signer un nouvel accord qui signifie qu'il bascule dans le bénévolat", explique Béatrice Angrand, présidente de l'Agence du service civique, à Hospimedia. "Nous savons très bien que le respect de la règle de stricte non-substitution à un emploi risque de ne pas être totalement appliquée aujourd'hui dans les établissements débordés. C'est pourquoi nous avons proposé ce cadre légal avec aménagement de la mission et accord du volontaire." En effet, elle s'inquiète : "Nous voyons bien les risques, dans un contexte de manque de personnel et d'urgence dans les centres médico-sociaux, qu'il soit demandé trop de choses aux jeunes, notamment des actes professionnels pour lesquels ils n'auraient pas de formation" et ce d'autant plus que les modalités de contrôle sont relâchées, confinement oblige.
Néanmoins, cette reprise d'activité n'est possible que grâce à des réaménagements. En plus de la mise en place de "télémissions" et la garantie par les structures de la mise à disposition du matériel de protection pour les missions en présentiel, la poursuite du service civique en établissement et service médico-social (ESMS) passe également par la signature d'un nouvel accord avec le volontaire. "Le jeune n'est plus vraiment en service civique, il conserve son contrat afin de maintenir sa rémunération mais nous lui faisons signer un nouvel accord qui signifie qu'il bascule dans le bénévolat", explique Béatrice Angrand, présidente de l'Agence du service civique, à Hospimedia. "Nous savons très bien que le respect de la règle de stricte non-substitution à un emploi risque de ne pas être totalement appliquée aujourd'hui dans les établissements débordés. C'est pourquoi nous avons proposé ce cadre légal avec aménagement de la mission et accord du volontaire." En effet, elle s'inquiète : "Nous voyons bien les risques, dans un contexte de manque de personnel et d'urgence dans les centres médico-sociaux, qu'il soit demandé trop de choses aux jeunes, notamment des actes professionnels pour lesquels ils n'auraient pas de formation" et ce d'autant plus que les modalités de contrôle sont relâchées, confinement oblige.