Psychiatrie
Une veille épidémiologique sur les unités Covid est pilotée depuis Nancy
Le centre psychothérapique de Laxou dispose d'une unité Covid. Il assure également une veille nationale sur ces unités ainsi que sur l'accès aux services d'hospitalisation et de réanimation pour leurs patients.Les établissements et services spécialisés en psychiatrie se sont également adaptés à l'épidémie avec l'organisation d'unités dédiées Covid. Le Centre psychothérapique de Nancy, implanté à Laxou (Meurthe-et-Moselle), dispose depuis mars d'une telle unité dans un bâtiment séparé avec une équipe dédiée. Le Pr Vincent Laprévote pilote depuis le centre nancéien une veille épidémiologique de ces unités Covid en psychiatrie. La surveillance des comorbidités et des complications sera ainsi effectuée.
Vincent Laprévote souligne un "enjeu majeur", celui de l'accès aux services d'hospitalisation et de réanimation pour les patients accueillis en psychiatrie. "Ils souffrent déjà d'une perte d'espérance de vie et sont plus atteints par les différentes causes de mortalité que la population générale", précise-t-il. En raison de leurs comorbidités, ils ont déjà un accès moindre aux services de réanimation, le fait de venir d'un établissement psychiatrique ne doit cependant pas être un critère.
À noter que les patients reçus dans les unités Covid en psychiatrie seraient à domicile sans le besoin de ces soins spécifiques. À Nancy, la coopération avec le CHU existe déjà de manière habituelle. À l'inverse, le non-respect du confinement ne doit pas devenir un motif d'hospitalisation sous contrainte, note Vincent Laprévote. Ce dernier est également l'un des auteurs d'une publication dans Elsevier qui réalise un comparatif des unités Covid dans différents établissements, notamment sur l'accueil aux urgences et la sécurité des soins mis en place.
Vincent Laprévote souligne un "enjeu majeur", celui de l'accès aux services d'hospitalisation et de réanimation pour les patients accueillis en psychiatrie. "Ils souffrent déjà d'une perte d'espérance de vie et sont plus atteints par les différentes causes de mortalité que la population générale", précise-t-il. En raison de leurs comorbidités, ils ont déjà un accès moindre aux services de réanimation, le fait de venir d'un établissement psychiatrique ne doit cependant pas être un critère.
À noter que les patients reçus dans les unités Covid en psychiatrie seraient à domicile sans le besoin de ces soins spécifiques. À Nancy, la coopération avec le CHU existe déjà de manière habituelle. À l'inverse, le non-respect du confinement ne doit pas devenir un motif d'hospitalisation sous contrainte, note Vincent Laprévote. Ce dernier est également l'un des auteurs d'une publication dans Elsevier qui réalise un comparatif des unités Covid dans différents établissements, notamment sur l'accueil aux urgences et la sécurité des soins mis en place.