Qualité
L'obésité est un facteur de risque de développer des formes sévères d’infection à Covid-19
Les premières données françaises démontrent un lien entre obésité et forme sévère d'infection Covid-19. L'Association française d'étude et de recherche sur l'obésité formule des recommandations pour les patients souffrant d'obésité.L'Association française d'étude et de recherche sur l'obésité (Afero) signale dans un communiqué que l'obésité est un facteur de risque de développer des formes sévères d'infection à Covid-19. Les premières données françaises mettent en évidence cette association particulière pour laquelle de nombreux travaux ont débuté dans le monde entier.
En effet, les données préliminaires du registre français Reva qui regroupe 63 services de réanimation "montrent que sur les 769 patients pour lesquels le poids et la taille sont disponibles, plus de 40% des personnes atteintes de l'infection à Covid-19 ont un indice de masse corporel (IMC) supérieur à 30 kg/m2 à l'entrée en réanimation". De même, une étude de cohorte menée au CHU de Lille (Nord) montre que sur les 124 premiers patients hospitalisés en réanimation pour une infection à Covid-19, plus de 47% sont obèses. De plus, le degré d'obésité "augmente significativement le risque d'intubation selon un continuum parmi les patients hospitalisés en réanimation pour pneumonie sévère à Covid-19, indépendamment de l’âge, de l'hypertension artérielle et du diabète, connus comme étant des facteurs de risque".
Au regard de ces constats, l'Afero formule plusieurs recommandations notamment pour le respect strict du confinement des personnes souffrant d'obésité. En cas de suspicion d'infection à Covid-19 chez une personne en situation d’obésité, "le recours au test diagnostic par PCR (pour réaction de polymérisation en chaîne) doit être facilité". Une surveillance accrue, en particulier par la détection précoce des signes respiratoires, doit être mise en place chez ces patients s'ils sont testés positifs. Par ailleurs, l'Afero indique que le suivi à moyen terme des patients infectés "est important car les personnes en situation d’obésité n'échappent pas au risque de dénutrition secondaire à l’infection à Covid-19".
Pour ce qui est des patients ayant eu recours à la chirurgie bariatrique, le suivi doit être poursuivi durant le confinement à distance, par téléconsultation ou consultation par téléphone avec le médecin mais aussi et/ou le diététicien et/ou le psychologue. L'Afero souhaite en effet que cela soit remboursé pour ces deux dernières professions "afin que le suivi des personnes en situation d'obésité ou opérés de chirurgie bariatrique soit facilité" durant cette période. L'association rappelle enfin qu'en cas de douleur abdominale inhabituelle, les patients opérés doivent consulter en urgence.
En effet, les données préliminaires du registre français Reva qui regroupe 63 services de réanimation "montrent que sur les 769 patients pour lesquels le poids et la taille sont disponibles, plus de 40% des personnes atteintes de l'infection à Covid-19 ont un indice de masse corporel (IMC) supérieur à 30 kg/m2 à l'entrée en réanimation". De même, une étude de cohorte menée au CHU de Lille (Nord) montre que sur les 124 premiers patients hospitalisés en réanimation pour une infection à Covid-19, plus de 47% sont obèses. De plus, le degré d'obésité "augmente significativement le risque d'intubation selon un continuum parmi les patients hospitalisés en réanimation pour pneumonie sévère à Covid-19, indépendamment de l’âge, de l'hypertension artérielle et du diabète, connus comme étant des facteurs de risque".
Au regard de ces constats, l'Afero formule plusieurs recommandations notamment pour le respect strict du confinement des personnes souffrant d'obésité. En cas de suspicion d'infection à Covid-19 chez une personne en situation d’obésité, "le recours au test diagnostic par PCR (pour réaction de polymérisation en chaîne) doit être facilité". Une surveillance accrue, en particulier par la détection précoce des signes respiratoires, doit être mise en place chez ces patients s'ils sont testés positifs. Par ailleurs, l'Afero indique que le suivi à moyen terme des patients infectés "est important car les personnes en situation d’obésité n'échappent pas au risque de dénutrition secondaire à l’infection à Covid-19".
Pour ce qui est des patients ayant eu recours à la chirurgie bariatrique, le suivi doit être poursuivi durant le confinement à distance, par téléconsultation ou consultation par téléphone avec le médecin mais aussi et/ou le diététicien et/ou le psychologue. L'Afero souhaite en effet que cela soit remboursé pour ces deux dernières professions "afin que le suivi des personnes en situation d'obésité ou opérés de chirurgie bariatrique soit facilité" durant cette période. L'association rappelle enfin qu'en cas de douleur abdominale inhabituelle, les patients opérés doivent consulter en urgence.