Aide à domicile
Un collectif demande une meilleure reconnaissance des intervenants à domicile
43 auxiliaires de vie et 24 dirigeants de services formulent quatre propositions pour faire évoluer le métier d'intervenant à domicile. Ce collectif demande une revalorisation du statut et des salaires, avec un minimum de 1 500 euros par mois.La crise sanitaire "est un miroir grossissant des difficultés que vivent les auxiliaires de vie en temps normal", indique Thibault de Saint Blancard, cofondateur d'Alenvi, lors d'un point presse ce 29 avril. L'entreprise d'aide à domicile et le collectif L'humain d'abord ont mené du 9 au 16 avril sur les réseaux sociaux, une enquête auprès des intervenants à domicile afin de faire remonter l'impact du Covid-19 sur le métier d'auxiliaire de vie (à télécharger ci-dessous). Sur la base de ces résultats — plus de 1 000 aides à domicile ont complété le questionnaire —, un collectif de 43 intervenants et 24 dirigeants de plusieurs structures formulent quatre propositions pour faire évoluer ce métier. Une pétition a également été lancée pour soutenir ces propositions.
Le collectif demande en premier lieu une inscription des auxiliaires de vie dans les répertoires nationaux des professionnels de santé "afin d'être considérés comme des soignants", expose Isabelle Vignaud, auxiliaire de vie chez Alenvi. L'objectif est aussi de bénéficier des mêmes moyens de protection, d'une carte professionnelle ou encore d'un macaron pour les véhicules. "La valorisation de notre métier passe par une meilleure rémunération", ajoute Isabelle Vignaud. Le collectif appelle à l'instauration d'un salaire minimum de 1 500 euros par mois pour un temps plein. Au niveau conventionnel, il souhaite la mise en œuvre d'une seule branche, avec une convention collective et un opérateur de compétences. Enfin dernière préconisation, un changement de statut de toutes les structures privées commerciales, sous le modèle entreprise solidaire d'utilité sociale ou société à mission. Sur ce dernier point, l'objectif est d'impliquer les intervenants à domicile dans la gouvernance des structures, explique Thibault de Saint Blancard.
Le collectif demande en premier lieu une inscription des auxiliaires de vie dans les répertoires nationaux des professionnels de santé "afin d'être considérés comme des soignants", expose Isabelle Vignaud, auxiliaire de vie chez Alenvi. L'objectif est aussi de bénéficier des mêmes moyens de protection, d'une carte professionnelle ou encore d'un macaron pour les véhicules. "La valorisation de notre métier passe par une meilleure rémunération", ajoute Isabelle Vignaud. Le collectif appelle à l'instauration d'un salaire minimum de 1 500 euros par mois pour un temps plein. Au niveau conventionnel, il souhaite la mise en œuvre d'une seule branche, avec une convention collective et un opérateur de compétences. Enfin dernière préconisation, un changement de statut de toutes les structures privées commerciales, sous le modèle entreprise solidaire d'utilité sociale ou société à mission. Sur ce dernier point, l'objectif est d'impliquer les intervenants à domicile dans la gouvernance des structures, explique Thibault de Saint Blancard.