Ressources humaines
L'AP-HP tente de planifier au mieux le repos de ses équipes après 2 mois très intensifs
Souffler un peu. La crise aigüe liée au Covid-19 continuant son repli, le CHU francilien réfléchit actuellement à diverses options pour permettre à ses personnels de poser des congés. Des prêts de résidences secondaires sont par exemple à l'étude.À l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP), une opération de solidarité est actuellement en réflexion pour permettre aux personnels qui le souhaitent de "mettre à disposition une maison ou un appartement au vert, à la mer ou à la montagne, pour ceux qui pourraient partir mais n'ont pas de lieu où aller". C'est le directeur général du CHU francilien, Martin Hirsch, qui a relayé cette initiative le 8 mai dans un message interne aux personnels publié sur les réseaux sociaux. Cette idée est venue de discussions post-Covid-19 autour du repos et de la nécessité de pouvoir reprendre des forces en ces temps d'accalmie épidémique et en prévision d'une éventuelle deuxième vague dans les semaines ou mois à venir.
Plus globalement, comme cela a été exposé le 5 mai en commission médicale d'établissement (CME), la planification des congés constitue aujourd'hui un enjeu important, d'autant plus que les renforts peu à peu repartent. Ils ne seront guère plus de 630 début juin* quand leur nombre a atteint un total de 7 361 personnes depuis le début de la crise, dont 2 877 soutiens infirmiers et 2 839 aides-soignants (à télécharger ci-dessous la présentation faite en CME). Côté médecins, l'objectif de la CME est en tout cas : de permettre aux équipes fatiguées par la première vague épidémique de se reposer ; de maintenir un nombre de lits ouverts suffisant cet été pour accueillir les patients Covid-19 ; de garantir la permanence des soins ; et d'assurer le redémarrage des activités "classiques". En somme, glisse le Pr Jean-Damien Ricard, président de la sous-commission vie hospitalière et attractivité à la CME, dans sa présentation faite en séance, "les professionnels doivent tenir sur la durée".
"Tenir sur la durée"
"Nous nous sommes dit qu'il y avait à l'AP-HP un certain nombre de personnes qui pouvaient avoir une maison de vacances ou de campagne dont ils ont moins l'usage et beaucoup de personnes qui n'en ont pas et qui pourraient avoir besoin de quelques jours [...] pour un long week-end ou [...] quelques jours de repos ou [...] une période de vacances", écrit le responsable francilien. L'une des pistes retenues par le CHU seraient de passer par Hoptisoins, sa plateforme de services aux professionnels. Dans l'immédiat, deux adresses ont été ouvertes pour juger de la faisabilité du projet :- l'une pour ceux désireux de prêter une maison à une personne de l'AP-HP (jeprete.mamaisondevacances@aphp.fr) ;
- l'autre pour ceux qui en auraient besoin (jesouhaite.unemaisondevacances@aphp.fr).
Plus globalement, comme cela a été exposé le 5 mai en commission médicale d'établissement (CME), la planification des congés constitue aujourd'hui un enjeu important, d'autant plus que les renforts peu à peu repartent. Ils ne seront guère plus de 630 début juin* quand leur nombre a atteint un total de 7 361 personnes depuis le début de la crise, dont 2 877 soutiens infirmiers et 2 839 aides-soignants (à télécharger ci-dessous la présentation faite en CME). Côté médecins, l'objectif de la CME est en tout cas : de permettre aux équipes fatiguées par la première vague épidémique de se reposer ; de maintenir un nombre de lits ouverts suffisant cet été pour accueillir les patients Covid-19 ; de garantir la permanence des soins ; et d'assurer le redémarrage des activités "classiques". En somme, glisse le Pr Jean-Damien Ricard, président de la sous-commission vie hospitalière et attractivité à la CME, dans sa présentation faite en séance, "les professionnels doivent tenir sur la durée".