Les fêtes de fin d'année sont l'occasion pour Hospimedia de revenir sur les temps forts de la vie sanitaire de 2022. Durant cette période, la rédaction reste mobilisée pour suivre au jour le jour l'actualité.En ce début 2022, les candidats à l'élection présidentielle se mettent en ordre de bataille pour défendre leur projet santé, sur fond d'énième vague épidémique de Covid-19 après deux ans de crise sanitaire et de nouveau drame humanitaire au long cours en Ukraine. Sur le terrain, l'épidémie vire parfois à la violence irrationnelle, en particulier aux Antilles chez les antivax avec des hospitaliers qui n'hésitent plus à agresser leurs propres collègues, et ceci malgré la réalité scientifique des chiffres sur l'efficacité avérée de la vaccination en réanimation. L'opacité qui entoure par exemple le recours aux cabinets conseil donne du grain à moudre aux férus de fake news.

À trois mois d'un été sous tension, l'heure est à fournir des conseils pour reconstruire un service d'urgences qui s'écroule. Pour apaiser les esprits, le Gouvernement accepte de dégeler le point d'indice non sans pensées électoralistes face aux premières flambées inflationnistes. Il faudra toutefois patienter quelques semaines pour en connaître la teneur (+3,5%) et l'effectivité (1^er juillet). Les praticiens hospitaliers découvrent quant à eux leur statut unique et la psychiatrie une nouvelle procédure d'isolement et contention. Côté institutionnels, des pistes se dégagent non sans querelles corporatistes pour viabiliser la pratique infirmière avancée et l'Agence nationale de la performance sanitaire et médico-sociale (Anap) renforce pour ses treize ans son rôle d'agence experte.