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L'AP-HP alerte contre l'utilisation "non contrôlée" de médicaments contre le Covid-19
En pleine polémique autour du recours à la chloroquine contre le Covid-19, l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) a adressé le 23 mars ses consignes d'emploi des "nouvelles options thérapeutiques" — dont Hospimedia a obtenu copie — aux membres de directoire et aux directeurs des départements médico-universitaires (DMU). Pas question, pour le CHU, de faire reposer l'efficacité d'un médicament sur l'"utilisation désordonnée de multiples molécules sans contrôle et surtout sans possibilité de tirer des
conclusions valides". Au contraire, les critères d'inclusion aux études scientifiques doivent être "précis" (lire notre analyse).
Par conséquent, l'AP-HP "met solennellement en garde contre des utilisations non contrôlées de médicaments qui conduiraient non seulement à retarder le moment où il sera possible de trancher sur leur efficacité thérapeutique ou non, ou de rendre impossible d'avoir des réponses aux questions posées, mais qui pourraient également compromettre toutes les autres études conduites ou à lancer, qui peuvent concerner des molécules pour lesquelles il n'existe pas moins d'argument". Et si, "sans compromettre l'avancée" de ces études ni attendre leurs premières conclusions, certains cliniciens désirent avoir "un usage compassionnel" de tel ou tel médicament (hors inclusion dans des études), "ils s'engagent à ne pas le faire sans validation collective", insiste le CHU. À ce titre, chacun de ses hôpitaux doit mettre en place un organe collégial à même de valider ces indications.
Par conséquent, l'AP-HP "met solennellement en garde contre des utilisations non contrôlées de médicaments qui conduiraient non seulement à retarder le moment où il sera possible de trancher sur leur efficacité thérapeutique ou non, ou de rendre impossible d'avoir des réponses aux questions posées, mais qui pourraient également compromettre toutes les autres études conduites ou à lancer, qui peuvent concerner des molécules pour lesquelles il n'existe pas moins d'argument". Et si, "sans compromettre l'avancée" de ces études ni attendre leurs premières conclusions, certains cliniciens désirent avoir "un usage compassionnel" de tel ou tel médicament (hors inclusion dans des études), "ils s'engagent à ne pas le faire sans validation collective", insiste le CHU. À ce titre, chacun de ses hôpitaux doit mettre en place un organe collégial à même de valider ces indications.