Politique de santé
Le coordonnateur à la stratégie de déconfinement prévoit un possible plan de reconfinement
Interrogé ce 6 mai par la commission des lois du Sénat, Jean Castex, coordonnateur national à la stratégie de déconfinement, a précisé certains aspects du plan annoncé par le Premier ministre Édouard Philippe le 28 avril (lire notre article). Le haut fonctionnaire chargé de la mission interministérielle a évoqué la possibilité d'un rétablissement localisé du confinement après le 11 mai en cas de résurgence de l'épidémie. Il propose ainsi au Gouvernement la préparation d'un plan éventuel de reconfinement. "Nous exploiterons les résultats de la politique de tests sérologiques qui va être introduite. Dès que nous aurons des éléments qui indiquent un nombre de patients atteints anormalement élevé, alors il faudra effectivement, y compris de manière localisée, se donner les moyens d'agir immédiatement."
Jean Castex est également revenu sur le changement significatif de la politique sanitaire de test, "une des conditions de réussite" de cette phase nouvelle. Les personnes symptomatiques seront systématiquement testées, tout comme les personnes avec lesquelles elles ont été en contact. Pour atteindre cet objectif, le coordonnateur a confirmé que la capacité de 700 000 tests par semaine sera atteinte la semaine du 11 mai. Il prévoit également l'accompagnement des personnes malades par des équipes mobilisées dans ce but, disposant de "compétences paramédicales" ou issues d'associations "comme la Croix-Rouge ou les centres communaux d'action sociale".
Jean Castex est également revenu sur le changement significatif de la politique sanitaire de test, "une des conditions de réussite" de cette phase nouvelle. Les personnes symptomatiques seront systématiquement testées, tout comme les personnes avec lesquelles elles ont été en contact. Pour atteindre cet objectif, le coordonnateur a confirmé que la capacité de 700 000 tests par semaine sera atteinte la semaine du 11 mai. Il prévoit également l'accompagnement des personnes malades par des équipes mobilisées dans ce but, disposant de "compétences paramédicales" ou issues d'associations "comme la Croix-Rouge ou les centres communaux d'action sociale".