À La Rochelle, l'association l'Escale a tenté, il y a quatre ans, une expérience sans précédent : monter de toutes pièces un Ehpad pour anciens SDF. Après des débuts difficiles, personnel comme public ont fini par y trouver leurs marques, entre ancienne et nouvelle vie.

Ouvert en 2011, le CH Alès-Cévennes (Chac) fait figure de pionnier en matière de Développement durable (DD). Premier établissement de santé à avoir été certifié HQE, il en a profité pour entamer une vraie démarche éco-responsable qui s'applique désormais au quotidien. Récemment, il a franchi une nouvelle étape en obtenant l'enregistrement Emas.

En Bretagne l'ARS a choisi de développer des Maia sur l'ensemble de son territoire pour accompagner les âgés. Mais face aux nouveaux Paerpa, les acteurs de terrain restent vigilants. La Maia du Pays de Brest, installée depuis deux ans, rappelle qu'elle œuvre déjà au parcours des âgés et s'inquiète d'une possible arrivée des Paerpa.

À Saint-Germain-en-Laye, l’Institut en santé génésique (ISG) rassemble autour des femmes victimes de violences toutes les ressources nécessaires à la coordination de leur prise en charge. Ce nouveau lieu, ouvert en janvier dernier, a déjà traité environ 70 situations.

Lancé en 2011 par le Pr Bruno Vellas, responsable du gérontopôle du CHU de Toulouse, l'hôpital de jour d'évaluation des fragilités et de prévention de la dépendance augure-t-il des futures pratiques en gériatrie ? Le médecin y croit dur comme fer. Immersion au cœur de ces prises en charge pluriprofessionnelles censées préserver l'autonomie des âgés.

10 000 personnes selon la police ont battu le pavé parisien. Les appels à manifester et à faire la grève se sont multipliés dans toute la France derrière FO, la CGT et Sud... Le mouvement interprofessionnel s'est notamment focalisé autour du pacte de responsabilité gouvernemental. Les acteurs des secteurs sanitaire et médico-social n'étaient pas en reste.

En reprenant la direction de l'établissement intercommunal de Saint-Germain-la-Ville en 2004, Françoise Desimpel a pris le parti de balayer 32 ans de vieilles habitudes pour imposer sa vision de l'Ehpad : un lieu de vie, où le bon sens et les envies de la personne âgée priment sur la technicité et les soins.

À Paris, le Samsah La Maisonnée a été créé il y a quatre ans par l’association Vie et Avenir, dans l’objectif de favoriser le maintien à domicile et l’autonomie des personnes présentant un handicap intellectuel léger à modéré. Le dispositif a été conçu pour prendre la suite d’une vie active en Esat, quand approche l’heure de la retraite et qu’apparaissent des problématiques de santé ou d’isolement.

Sous l'égide du Cosem, association à but non lucratif parisienne, une structure de prise en charge des soins urgents est active depuis début janvier au centre de santé d'Aubert (9e arrondissement). Une offre de soins qui se veut inédite dans son concept, moins anxiogène pour le patient et plus gratifiante pour l'urgentiste. Coup de projecteur.

Les Ehpad du sud parisien Annie Girardot (13e) et le Jardin des plantes (5e) ont expérimenté puis pérennisé un dispositif permettant une présence infirmière chaque nuit de l'année. Depuis 2012, lorsqu'il n'y a pas un infirmier dans chaque établissement, le professionnel, mobile, partage son temps entre les deux sites.