La patience prime
Le retour de la croissance, seul, ne réduira pas le déficit de la sécurité sociale. Le choix est pris de poursuivre la maîtrise des dépenses et laisser jouer automatiquement les stabilisateurs. Une stratégie décriée, qui présage un débat public houleux dès mardi au Parlement sur le PLFSS 2010.
Le gouvernement l'a dit et redit : tout le système est impacté par la crise, y compris le système de santé. Mais pour ce dernier, la crise a un effet pervers. D'un côté elle le légitime par la…