Salons santé autonomie 2015
La maîtrise des coûts du foncier doit passer par la professionnalisation des directeurs d'Ehpad
Intervenant à l'occasion des Salons de la santé et de l'autonomie ce 20 mai dans le cadre d'une conférence de la FHF, Loïc Ballet, associé chez KPMG, ne peut que le constater : "On n'est plus dans la période où l'immobilier constituait une richesse." Pesant pour 15 à 20% des coûts de l'hébergement à en croire la dernière étude du cabinet d'audit, l'investissement dans la pierre coûte cher aux Ehpad. Au regard des besoins de restructuration du parc — deux tiers des établissements publics et la moitié des structures associatives disposent d'un bâtiment de plus de vingt-cinq ans — et alors que les soutiens financiers se font plus maigres et les normes plus présentes, la question de l'investissement patrimonial se pose pour les directeurs comme un choix stratégique crucial pour la gestion de leur structure. Et le maintien de leur prix de journée.
Propriétaire ou locataire ? Avec d'un côté le choix de la liberté mais le poids des loyers, et de l'autre, des contraintes patrimoniales mais une maîtrise totale de la structure, la problématique se résout désormais à cette simple équation. Aussi Loïc Ballet s'interroge sur l'essence même du métier de directeur. Responsable du programme de travail sur l'immobilier à l'Agence nationale d'appui à la performance des établissements de santé et médico-sociaux (Anap), Anabelle Billy d'admet : "Le travail de construction d'un établissement est moins le métier d'un directeur que d'un constructeur." Selon elle cependant, le secteur gagnerait à se professionnaliser. Jugée comme évolutions possibles du secteur pour cette dernière, la formation des directeurs aux compétences techniques doit être envisagée en la matière. Contrats d'entretiens, maintenance, achats immobiliers... la mutualisation des connaissances "peut aider le secteur à maîtriser ses coûts".
Essentielle au maintien des prix de journée, la maîtrise de l'investissement immobilier passe par trois éléments essentiels : l'anticipation des coûts et des besoins lors de la constitution du projet architectural, la vision de l'investissement à moyen terme, et le raisonnement en coût global. Aussi l'Anap devrait-elle publier un guide de référentiel de bonnes pratiques et de préconisations pour la "fin d'année". Un pendant médico-social au kit Ophélie*, en somme.
Propriétaire ou locataire ? Avec d'un côté le choix de la liberté mais le poids des loyers, et de l'autre, des contraintes patrimoniales mais une maîtrise totale de la structure, la problématique se résout désormais à cette simple équation. Aussi Loïc Ballet s'interroge sur l'essence même du métier de directeur. Responsable du programme de travail sur l'immobilier à l'Agence nationale d'appui à la performance des établissements de santé et médico-sociaux (Anap), Anabelle Billy d'admet : "Le travail de construction d'un établissement est moins le métier d'un directeur que d'un constructeur." Selon elle cependant, le secteur gagnerait à se professionnaliser. Jugée comme évolutions possibles du secteur pour cette dernière, la formation des directeurs aux compétences techniques doit être envisagée en la matière. Contrats d'entretiens, maintenance, achats immobiliers... la mutualisation des connaissances "peut aider le secteur à maîtriser ses coûts".
Essentielle au maintien des prix de journée, la maîtrise de l'investissement immobilier passe par trois éléments essentiels : l'anticipation des coûts et des besoins lors de la constitution du projet architectural, la vision de l'investissement à moyen terme, et le raisonnement en coût global. Aussi l'Anap devrait-elle publier un guide de référentiel de bonnes pratiques et de préconisations pour la "fin d'année". Un pendant médico-social au kit Ophélie*, en somme.