Gestion des risques
Les pharmaciens hospitaliers peuvent préparer des solutions hydroalcooliques
Afin de lutter contre la propagation du Covid-19, le ministère alloue des moyens supplémentaires à la recherche et autorise les pharmaciens à fabriquer du gel hydroalcoolique pour continuer d'appliquer les gestes barrières. Jusqu'au 31 mai 2020, les pharmaciens exerçant à l'hôpital comme en officine sont autorisés à préparer des solutions hydroalcooliques. Un arrêté est publié en ce sens dans l'édition du 7 mars du Journal officiel. Cette autorisation est motivée par la volonté de ralentir la circulation du coronavirus Covid-19 sur le territoire par l'application des gestes barrières. Une "priorité" pour les pouvoirs publics selon la Direction générale de la santé dans un point de situation du 8 mars.
"La nécessité de prévenir les risques de pénurie de produits hydro-alcooliques utilisés pour l'hygiène humaine, aux fins de limiter le risque infectieux lié à la transmission du virus Covid-19" figure ainsi parmi les considérants motivant la parution de ce texte règlementaire. En annexe de ce dernier, les conditions recommandées pour la préparation par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) sont détaillées.
La parution de cet arrêté était appelée et attendue par l'ensemble de la profession. Dans un communiqué commun, ordre national et syndicats* "se félicitent de cette décision qui va permettre de répondre à une demande forte de la population et aux besoins internes des établissements de santé et médico-sociaux pour participer à la limitation du risque infectieux lié à la transmission du virus Covid-19". Les pharmacies à usage intérieur pourront ainsi, dans les hôpitaux et cliniques, effectuer leur propre préparation, dans le cadre des recommandations de l'OMS, afin de répondre à la pénurie de gel. Une pénurie de récipients et une flambée des prix des matières premières sont néanmoins redoutés alors que les prix de vente des produits préparés sont strictement encadrés.
L'appel à projets dédié au Covid-19 du ministère des Solidarités et de la Santé est ainsi doté de 4 M€. L'appel à projets flash de l'Agence nationale de la recherche sur quatre thématiques (études épidémiologiques et translationnelles, physiopathogénie de la maladie, mesures de prévention et de contrôle de l'infection en milieu de soins, questions d'éthiques) se voit octroyer une enveloppe supplémentaire de 1 M€. Quant au consortium Reacting, chargé de coordonner la réponse aux virus émergents, 500 000 € supplémentaires lui sont alloués.
"La nécessité de prévenir les risques de pénurie de produits hydro-alcooliques utilisés pour l'hygiène humaine, aux fins de limiter le risque infectieux lié à la transmission du virus Covid-19" figure ainsi parmi les considérants motivant la parution de ce texte règlementaire. En annexe de ce dernier, les conditions recommandées pour la préparation par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) sont détaillées.
Un texte salué
L'Ordre a proposé un arrêté à @MinSoliSante pour permettre aux #pharmaciens de fabriquer des solutions hydro-alcooliques #SHA
— Ordre Pharmaciens (@Ordre_Pharma) March 4, 2020
Dans l'attente de la parution de ce texte, l'Ordre rappelle que cette pratique est interdite.
La parution de cet arrêté était appelée et attendue par l'ensemble de la profession. Dans un communiqué commun, ordre national et syndicats* "se félicitent de cette décision qui va permettre de répondre à une demande forte de la population et aux besoins internes des établissements de santé et médico-sociaux pour participer à la limitation du risque infectieux lié à la transmission du virus Covid-19". Les pharmacies à usage intérieur pourront ainsi, dans les hôpitaux et cliniques, effectuer leur propre préparation, dans le cadre des recommandations de l'OMS, afin de répondre à la pénurie de gel. Une pénurie de récipients et une flambée des prix des matières premières sont néanmoins redoutés alors que les prix de vente des produits préparés sont strictement encadrés.
L'effort global de recherche monte à huit millions
Dans un communiqué commun, Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé et Frédérique Vidal, ministre l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, annoncent le déblocage de 5,5 millions d'euros (M€) supplémentaires. 8 M€ sont désormais dédiés au soutien et à la coordination de la réponse scientifique à la propagation du virus.L'appel à projets dédié au Covid-19 du ministère des Solidarités et de la Santé est ainsi doté de 4 M€. L'appel à projets flash de l'Agence nationale de la recherche sur quatre thématiques (études épidémiologiques et translationnelles, physiopathogénie de la maladie, mesures de prévention et de contrôle de l'infection en milieu de soins, questions d'éthiques) se voit octroyer une enveloppe supplémentaire de 1 M€. Quant au consortium Reacting, chargé de coordonner la réponse aux virus émergents, 500 000 € supplémentaires lui sont alloués.