Ressources humaines
Toutes les structures de garde d'enfants des établissements de santé restent ouvertes
Toutes les structures de garde d'enfants des établissements de santé restent ouvertes dès ce 16 mars mais doivent s'organiser pour limiter les groupes à 10 enfants. Une plateforme recense les besoins des personnels "indispensables à la crise".Ce 16 mars, la secrétaire d'État auprès du ministre des Solidarités et de la Santé, Christelle Dubos, a dévoilé plus de précisions quant à l'accueil des enfants de moins de trois ans dans les systèmes de garde. Dès le 13 mars, la FHF a mis en ligne un protocole définissant des lignes directrices pour la garde des enfants des personnels indispensables à la gestion de la crise sanitaire (lire notre article). Ce 16 mars, le mot d'ordre reste le maintien en fonctionnement des structures qui accueillent moins de dix enfants, confirme Christelle Dubos. Les dérogations permettant d'accueillir plus de dix enfants dans les micro-crèches sont en revanche suspendues.
Dans chaque territoire, les préfets continuent d'organiser les conditions d'accueil prioritaires. Combien d'enfants sont concernés par ces accueils prioritaires ? "Nous n'avons pas de chiffres actuellement mais le recensement des besoins est en cours", informe Christelle Dubos. Un portail dédié est mis en place "pour faire remonter les besoins de ceux qui n'ont pas de solution". Le Gouvernement met en place dès ce 16 mars sur le site mon-enfant.fr un portail qui permettra à chacun de s'inscrire pour demander une place d'accueil prioritaire pour son enfant. Les préfets pourront ainsi estimer le nombre de lieux à réquisitionner et le nombre de places disponibles chez les assistantes maternelles, et proposer ces accueils aux professionnels mobilisés. Les communes pourront en outre développer des solutions d'accueil.
Pour rappel, il suffit qu'un seul des deux parents soit professionnel prioritaire pour bénéficier d'une place. La liste des personnes concernées reste pour l'heure inchangée. Il s'agit de toutes les personnes exerçant dans les établissements de santé, sociaux et médico-sociaux, les professionnels de santé libéraux — médecins, sage-femmes, infirmiers, ambulanciers, pharmaciens et biologistes — ainsi que les personnels des ARS, ministères des Solidarités et de la Santé, et préfecture en charge de la gestion de l'épidémie, et le personnel des structures chargées d'accueillir les enfants des personnels prioritaires. Enfin, Christelle Dubos indique qu'un service universel d'informations aux familles sera prochainement inscrit dans la loi. Il devrait permettre de préfigurer rapidement des disponibilités de places.
Maintien de l'accueil dans les structures hospitalières
Concrètement, "un service de garde région par région" est organisé "pour que les personnels indispensables à la gestion de la crise sanitaire puissent faire garder leurs enfants et continuer à aller au travail", insiste Christelle Dubos. Ce dispositif est déployé depuis le week-end. Les établissements d'accueil de jeunes enfants rattachés à un service de santé, médico-social ou social, et des structures impliquées dans la gestion de la crise sanitaire restent ouverts. Dès lors les crèches, halte-garderies ou multi-accueils le sont aussi mais doivent organiser l'accueil en groupe de dix enfants maximum, dans des pièces distinctes, et ce sans temps de rassemblement.Dans chaque territoire, les préfets continuent d'organiser les conditions d'accueil prioritaires. Combien d'enfants sont concernés par ces accueils prioritaires ? "Nous n'avons pas de chiffres actuellement mais le recensement des besoins est en cours", informe Christelle Dubos. Un portail dédié est mis en place "pour faire remonter les besoins de ceux qui n'ont pas de solution". Le Gouvernement met en place dès ce 16 mars sur le site mon-enfant.fr un portail qui permettra à chacun de s'inscrire pour demander une place d'accueil prioritaire pour son enfant. Les préfets pourront ainsi estimer le nombre de lieux à réquisitionner et le nombre de places disponibles chez les assistantes maternelles, et proposer ces accueils aux professionnels mobilisés. Les communes pourront en outre développer des solutions d'accueil.
Pour rappel, il suffit qu'un seul des deux parents soit professionnel prioritaire pour bénéficier d'une place. La liste des personnes concernées reste pour l'heure inchangée. Il s'agit de toutes les personnes exerçant dans les établissements de santé, sociaux et médico-sociaux, les professionnels de santé libéraux — médecins, sage-femmes, infirmiers, ambulanciers, pharmaciens et biologistes — ainsi que les personnels des ARS, ministères des Solidarités et de la Santé, et préfecture en charge de la gestion de l'épidémie, et le personnel des structures chargées d'accueillir les enfants des personnels prioritaires. Enfin, Christelle Dubos indique qu'un service universel d'informations aux familles sera prochainement inscrit dans la loi. Il devrait permettre de préfigurer rapidement des disponibilités de places.