Gestion des risques
La Nouvelle-Aquitaine s'apprête à étendre sa politique de dépistage du Covid-19
Face à la progression du Covid-19 en France, la Nouvelle-Aquitaine s'attend à un afflux de patients dans les jours à venir. Pour s'y préparer, elle compte intensifier sa campagne de dépistage des patients symptomatiques dans les CHU.La situation se tend en Nouvelle-Aquitaine. Depuis le 24 janvier, la région a compté 207 cas confirmés et un seul département, le Lot-et-Garonne, a atteint le seuil de zone épidémique. Territoire plus épargné que d'autres par le virus, la plupart des 1 610 lits en réanimation y sont pourtant occupés en raison de la crise sanitaire. "Ce petit temps d'avance que nous avons vis-à-vis de la phase épidémique nous permet de nous préparer et d'appeler à la mobilisation de tous", a déclaré Michel Laforcade, directeur de l'ARS Nouvelle-Aquitaine, lors d'un point presse téléphonique ce 17 mars. 482 lits en réanimation sont aujourd'hui disponibles grâce à une politique de reprogrammation des opérations chirurgicales et médicales non urgentes.
"Notre politique vertueuse de dépistage systématiques doit être l'une des raisons de la progression plus lente de la maladie en Nouvelle-Aquitaine, estime Michel Laforcade. Nous continuerons donc à dépister largement dans les trois CHU de la région." Le CHU de Bordeaux (Gironde) passera ainsi d'une capacité de dépistage de 90 personnes par jour à 300 personnes. Ceux de Poitiers (Vienne) et Limoges (Haute-Vienne) pourront tester 40 patients de plus chacun par jour. L'ARS a également annoncé que plusieurs laboratoires privés étaient candidats pour participer à ces tests.
Politique vertueuse de dépistage
Après le passage au stade 3 du dispositif de gestion de la crise sanitaire, les tests de dépistage devraient être réservés aux patients dans un état grave. Pourtant l'ARS a annoncé qu'elle poursuivrait et même élargirait sa politique de dépistage de toutes les personnes présentant des symptômes de contamination si elles se sont rendues dans une zone où le virus circule ou si elles ont été en contact avec des personnes infectées."Notre politique vertueuse de dépistage systématiques doit être l'une des raisons de la progression plus lente de la maladie en Nouvelle-Aquitaine, estime Michel Laforcade. Nous continuerons donc à dépister largement dans les trois CHU de la région." Le CHU de Bordeaux (Gironde) passera ainsi d'une capacité de dépistage de 90 personnes par jour à 300 personnes. Ceux de Poitiers (Vienne) et Limoges (Haute-Vienne) pourront tester 40 patients de plus chacun par jour. L'ARS a également annoncé que plusieurs laboratoires privés étaient candidats pour participer à ces tests.