Plateau technique
Les biologistes médicaux sont aussi en première ligne dans le contexte épidémique
Les biologistes médicaux sont en première ligne pour les prélèvements liés au dépistage du Covid-19. Le Syndicat des jeunes biologistes médicaux rappelle les recommandations d'usage, tandis qu'en établissement, les évaluations Cofrac sont reportées.Depuis le 7 mars, les laboratoires de ville sont autorisés à réaliser le test de dépistage du Covid-19, puisque ces actes sont désormais inscrits dans la nomenclature (lire notre article). Dès lors, quelles sont les conditions de prélèvements pour ces professionnels ? Le Syndicat des jeunes biologistes médicaux (SJBM) propose sur son site un rappel des principales recommandations. Il s'appuie pour cela sur l'avis de la Haute Autorité de santé (HAS) et sur la décision d'inscription à la nomenclature des actes de biologie médicale.
Mais il met aussi en lumière que "depuis le début de l'épidémie, les laboratoires doivent faire face à une pénurie de masques et autre matériel de protection. De plus, les écouvillons pour pouvoir réaliser le prélèvement ainsi que la capacité de réalisation des tests réactifs est limitée", explique le SJBM. Il donne ainsi des clés pour "utiliser ces ressources si précieuses de manière raisonnée".
Le SJBM rappelle les recommandations du Haut Conseil de santé publique (HCSP) du ministère des Solidarités et de la Santé qui impactent directement la biologie médicale. La réalisation des tests diagnostics est prioritaire selon des critères identifiés. Ces critères concernent la gravité, la comorbidité et la situation du patient. "Nous rappelons qu'aucun patient suspect ne doit se rendre à ce jour dans un laboratoire de biologie médicale", insiste le syndicat qui livre aussi une sorte de boîte à outils, puisque le type de prélèvement et le principe du test sont en outre détaillés. Il insiste enfin sur une règle d'or : "pas de masque (et autres équipements de protection) = pas de prélèvement".
Mais il met aussi en lumière que "depuis le début de l'épidémie, les laboratoires doivent faire face à une pénurie de masques et autre matériel de protection. De plus, les écouvillons pour pouvoir réaliser le prélèvement ainsi que la capacité de réalisation des tests réactifs est limitée", explique le SJBM. Il donne ainsi des clés pour "utiliser ces ressources si précieuses de manière raisonnée".
Le SJBM rappelle les recommandations du Haut Conseil de santé publique (HCSP) du ministère des Solidarités et de la Santé qui impactent directement la biologie médicale. La réalisation des tests diagnostics est prioritaire selon des critères identifiés. Ces critères concernent la gravité, la comorbidité et la situation du patient. "Nous rappelons qu'aucun patient suspect ne doit se rendre à ce jour dans un laboratoire de biologie médicale", insiste le syndicat qui livre aussi une sorte de boîte à outils, puisque le type de prélèvement et le principe du test sont en outre détaillés. Il insiste enfin sur une règle d'or : "pas de masque (et autres équipements de protection) = pas de prélèvement".