Ressources humaines
Disposer de solides associations infirmières est un avantage dans la gestion de la crise
Le Conseil international des infirmières rappelle l’avantage fondamental de disposer de solides associations infirmières dans la gestion des crises sanitaires. Il salue leur implication et demande aux autorités publiques plus de soutien. Dans une publication mise en ligne le 13 mars, le Conseil international des infirmières (CII) insiste sur "le travail important et notable" des associations nationales d’infirmiers. Il rappelle qu'elles donnent "l'impulsion" dans le cadre de la gestion de l'épidémie de Covid-19, "en matière de politiques de santé, de sécurité publique et des patients et de confinement du virus". "On observe que dans les pays où le système de santé a été très réactif face à cette situation, il y a toujours une association nationale infirmière forte prodiguant des conseils sur la pratique clinique, la sécurité et la qualité des soins", souligne le CII.
Sa présidente va plus loin : "Les associations nationales infirmières sont des organisations fondamentales disposant d'une expérience et d’une expertise très vastes en matière de soins infirmiers, et leur contribution à la planification des politiques et des interventions d'urgence dans de telles situations – mais aussi pour gérer les services de santé – est vitale", indique Annette Kennedy.
Le CII rappelle par ailleurs qu'en cette année internationale des infirmiers, chacun des professionnels prenant en charge les patients met potentiellement sa propre santé en danger. "Et nous savons que de nombreux infirmiers contractent le virus malgré tous leurs efforts pour se protéger", regrette le CII. Il demande ainsi aux services de santé de soutenir les infirmiers et les autres agents de santé en première ligne, qu'ils soient au travail ou en quarantaine, en veillant à ce qu'ils disposent de périodes de repos adéquates, d'équipements de protection individuelle suffisants et d'un appui psychologique.
L'instance a enfin adressé ce 17 mars un courrier à la présidente de l'Association nationale française des infirmières et infirmiers diplômés et des étudiants (Anfiide) pour lui exprimer son soutien rappelant que sa priorité reste, outre le soin, la protection de tous les professionnels infirmiers.
Sa présidente va plus loin : "Les associations nationales infirmières sont des organisations fondamentales disposant d'une expérience et d’une expertise très vastes en matière de soins infirmiers, et leur contribution à la planification des politiques et des interventions d'urgence dans de telles situations – mais aussi pour gérer les services de santé – est vitale", indique Annette Kennedy.
Le CII rappelle par ailleurs qu'en cette année internationale des infirmiers, chacun des professionnels prenant en charge les patients met potentiellement sa propre santé en danger. "Et nous savons que de nombreux infirmiers contractent le virus malgré tous leurs efforts pour se protéger", regrette le CII. Il demande ainsi aux services de santé de soutenir les infirmiers et les autres agents de santé en première ligne, qu'ils soient au travail ou en quarantaine, en veillant à ce qu'ils disposent de périodes de repos adéquates, d'équipements de protection individuelle suffisants et d'un appui psychologique.
L'instance a enfin adressé ce 17 mars un courrier à la présidente de l'Association nationale française des infirmières et infirmiers diplômés et des étudiants (Anfiide) pour lui exprimer son soutien rappelant que sa priorité reste, outre le soin, la protection de tous les professionnels infirmiers.
Nous vous partageons le courrier de soutien en provenance du CII destiné à la communauté infirmière française. Merci Madame Kennedy.@LecointreBrigi2 @ICNurses @anfipa @ASI_Sc_Inf @SarahEE75 @FabregasBern @youharzoune @deboutc @gauthierpro @phibord https://t.co/AgEiAzviFL
— ANFIIDE (@Anfiide) March 17, 2020