Psychiatrie
Le maintien des activités des centres médico-psychologiques est encouragé
Un maintien voire un renforcement de l'activité des centres médico-psychologiques (CMP) est recommandé en temps d'épidémie par le groupe ressource de la Conférence des présidents de CME de CHS.Le groupe ressource de la Conférence des présidents de commission médicale d'établissement (CME) de CH spécialisés (CHS) estime important de maintenir voire d'intensifier l'activité des centres médico-psychologiques (CMP). Dans un document mis à disposition le 6 avril (à télécharger ci-dessous), le groupe cite en exemple : les entretiens, les consultations non programmées, les visites à domicile notamment pour patients vulnérables...
Sollicité par les CHS et les établissements publics de santé mentale (EPSM) pour aider à la réflexion concernant l'organisation des CMP des CHS dans le contexte épidémique actuel, il publie dans ce document des recommandations, en complément des publications de la DGOS et de la Haute Autorité de santé (HAS) sur le sujet. Il souligne ainsi qu'une réponse téléphonique structurée doit être mise en œuvre à partir des CMP. Outre la limitation de la propagation du virus, son objectif "est de maintenir le contact avec des patients antérieurement suivis, de leur proposer un soutien mais aussi de faciliter l'accès aux soins pour de nouvelles demandes". Un bilan est réalisé de façon hebdomadaire au minimum par l'équipe du CMP en présence d'un psychiatre de secteur et les actes sont tracés dans le dossier patient informatisé (DPI) et font l'objet d'un codage spécifique. Les contacts sont effectués à partir de la file active du CMP. Ce sont les patients connus pour leur situation de vulnérabilité clinique et/ou sociale qui sont appelés en priorité. Les nouvelles demandes sont quant à elles prises en compte "selon les principes habituels d'évaluation de la demande, d'orientation auprès du professionnel concerné, en lien avec le psychiatre du service pour la suite à donner dans le contexte actuel".
Le groupe propose aussi des recommandations sur l'activité de soutien à distance. Celle-ci a pour vocation "de maintenir un lien relationnel avec un patient qui le nécessite au-delà d'un contact téléphonique unique". Elle peut s'effectuer par vidéotransmission, "si l'outil technique existe et est conforme aux recommandations du ministère des Solidarités et de la Santé, ou à défaut par téléphone, dans les conditions habituelles des entretiens ou consultations". Cette activité de soutien est généralement destinée aux patients suivis mais elle peut être envisagée pour des personnes orientées par les plateformes de soutien médico-psychologique ou pour toute nouvelle demande de soins, est-il indiqué.
Sollicité par les CHS et les établissements publics de santé mentale (EPSM) pour aider à la réflexion concernant l'organisation des CMP des CHS dans le contexte épidémique actuel, il publie dans ce document des recommandations, en complément des publications de la DGOS et de la Haute Autorité de santé (HAS) sur le sujet. Il souligne ainsi qu'une réponse téléphonique structurée doit être mise en œuvre à partir des CMP. Outre la limitation de la propagation du virus, son objectif "est de maintenir le contact avec des patients antérieurement suivis, de leur proposer un soutien mais aussi de faciliter l'accès aux soins pour de nouvelles demandes". Un bilan est réalisé de façon hebdomadaire au minimum par l'équipe du CMP en présence d'un psychiatre de secteur et les actes sont tracés dans le dossier patient informatisé (DPI) et font l'objet d'un codage spécifique. Les contacts sont effectués à partir de la file active du CMP. Ce sont les patients connus pour leur situation de vulnérabilité clinique et/ou sociale qui sont appelés en priorité. Les nouvelles demandes sont quant à elles prises en compte "selon les principes habituels d'évaluation de la demande, d'orientation auprès du professionnel concerné, en lien avec le psychiatre du service pour la suite à donner dans le contexte actuel".
Le groupe propose aussi des recommandations sur l'activité de soutien à distance. Celle-ci a pour vocation "de maintenir un lien relationnel avec un patient qui le nécessite au-delà d'un contact téléphonique unique". Elle peut s'effectuer par vidéotransmission, "si l'outil technique existe et est conforme aux recommandations du ministère des Solidarités et de la Santé, ou à défaut par téléphone, dans les conditions habituelles des entretiens ou consultations". Cette activité de soutien est généralement destinée aux patients suivis mais elle peut être envisagée pour des personnes orientées par les plateformes de soutien médico-psychologique ou pour toute nouvelle demande de soins, est-il indiqué.