Politique de santé
L'Île-de-France se dote d'un plan d'action pour soutenir les Ehpad "en grande tension"
À la demande du Gouvernement, l'ARS Île-de-France et la préfecture de région ont mis en place d'un plan d'actions pour soutenir les Ehpad. Il se décline autour d'une stratégie de dépistage massif et d'un renfort en personnel.La situation "de grande tension et de fragilité" que connaissent les 700 Ehpad franciliens "a conduit le Gouvernement à demander à l'ARS Île-de-France, avec l'appui de l'ensemble des services de l'État, de mettre en œuvre un plan d'actions de soutien spécifique", indiquent l'agence et la préfecture de région dans un communiqué commun. La déclinaison territoriale de ce plan a été détaillée aux instances départementales le 14 avril.
Ce programme s'articule "autour de deux priorités stratégiques" : la maîtrise du risque épidémique au sein des structures et la bonne prise en charge des résidents en Ehpad, détaillent les pouvoirs publics. "Sur le plan opérationnel, ce plan se traduit par la mobilisation d'importants renforts en personnel médical et administratif" et par "le déploiement d'une stratégie élargie de tests, en direction des résidents comme des personnels".
Ainsi, près de 1 000 médecins, infirmiers, aides-soignants, renforts administratifs et logistiques sont affectés aux Ehpad depuis le 13 avril, ajoutent l'ARS et la préfecture. "Outre la mobilisation de la réserve sanitaire, des renforts des conseils départementaux, de médecins libéraux, médecins scolaires ou de l'Assurance Maladie et d'étudiants sont organisés".
Par ailleurs, un "plan de déploiement massif" de tests PCR (pour réaction de polymérisation en chaîne) est déjà enclenché avec "l'appui des collectivités et de l'ensemble des laboratoires publics et privés de la région". Ce déploiement devrait se poursuivre pour concerner, "dans les toutes prochaines semaines", l'ensemble des Ehpad de la région, "selon des priorités fixées par l'ARS et s'appliquant de façon homogène au niveau régional". Plusieurs grands principes ont été arrêtés. 2 500 tests sont pour le moment réalisés chaque jour, cette capacité devrait doubler d'ici le 19 avril, "afin de tester de façon élargie ou systématique les résidents et les personnels à compter de l'apparition du premier cas de Covid-19 dans la structure".
Autres indicateurs de priorisation : l'importance de la contamination, la vitesse de propagation de l'épidémie, l'absence de diminution du nombre de cas en dépit de la mise en place de mesures barrières. Enfin, les mesures de gestion à mettre en œuvre en fonction des résultats des tests ont été présentées aux acteurs départementaux. Il s'agit en particulier de "l'isolement strict des premiers résidents contaminés et l'éviction des personnels symptomatiques".
L'ARS et la préfecture soulignent enfin la nécessité d'une "parfaite coordination" des initiatives régionales et appellent, pour l'accès aux tests, à "une répartition égalitaire de l'effort et en toute transparence".
Ce programme s'articule "autour de deux priorités stratégiques" : la maîtrise du risque épidémique au sein des structures et la bonne prise en charge des résidents en Ehpad, détaillent les pouvoirs publics. "Sur le plan opérationnel, ce plan se traduit par la mobilisation d'importants renforts en personnel médical et administratif" et par "le déploiement d'une stratégie élargie de tests, en direction des résidents comme des personnels".
Ainsi, près de 1 000 médecins, infirmiers, aides-soignants, renforts administratifs et logistiques sont affectés aux Ehpad depuis le 13 avril, ajoutent l'ARS et la préfecture. "Outre la mobilisation de la réserve sanitaire, des renforts des conseils départementaux, de médecins libéraux, médecins scolaires ou de l'Assurance Maladie et d'étudiants sont organisés".
Par ailleurs, un "plan de déploiement massif" de tests PCR (pour réaction de polymérisation en chaîne) est déjà enclenché avec "l'appui des collectivités et de l'ensemble des laboratoires publics et privés de la région". Ce déploiement devrait se poursuivre pour concerner, "dans les toutes prochaines semaines", l'ensemble des Ehpad de la région, "selon des priorités fixées par l'ARS et s'appliquant de façon homogène au niveau régional". Plusieurs grands principes ont été arrêtés. 2 500 tests sont pour le moment réalisés chaque jour, cette capacité devrait doubler d'ici le 19 avril, "afin de tester de façon élargie ou systématique les résidents et les personnels à compter de l'apparition du premier cas de Covid-19 dans la structure".
Autres indicateurs de priorisation : l'importance de la contamination, la vitesse de propagation de l'épidémie, l'absence de diminution du nombre de cas en dépit de la mise en place de mesures barrières. Enfin, les mesures de gestion à mettre en œuvre en fonction des résultats des tests ont été présentées aux acteurs départementaux. Il s'agit en particulier de "l'isolement strict des premiers résidents contaminés et l'éviction des personnels symptomatiques".
L'ARS et la préfecture soulignent enfin la nécessité d'une "parfaite coordination" des initiatives régionales et appellent, pour l'accès aux tests, à "une répartition égalitaire de l'effort et en toute transparence".