Offre de soins
Les académies de médecine et de chirurgie évoquent les leçons de la déprogrammation
Plusieurs recommandations sont édictées par l'Académie nationale de médecine et l'Académie nationale de chirurgie sur le report des actes chirurgicaux. Elles attendent des recommandations par spécialité de la reprise des activités programmées.Pour répondre aux besoins liés à l'épidémie du Covid-19, le report de l'ensemble des activités programmées a été décidé. "Cette déprogrammation a réclamé, dès le début de la crise, une étroite collaboration entre les secteurs public et privé et dans chaque secteur, entre les chirurgiens, les anesthésistes-réanimateurs et les équipes infirmières", rappellent les académies nationales de médecine et de chirurgie dans un communiqué commun.
Ces dernières ciblent plusieurs recommandations pour s'adapter à ce report massif. Pour les patients concernés, il s'agit tout d'abord de mobiliser les professionnels concernés pour "assurer au mieux" leur prise en charge. Les académies nationales espèrent également que des "solutions puissent être rapidement trouvées" pour les patients dont la pathologie n'autorise pas un long délai avant l'opération chirurgicale. Ils sont ainsi menacés par une hospitalisation en urgence pour opération — les opérations urgentes étant maintenues. Un circuit spécifique Covid négatif est attendu "si possible" par les académies pour ces patients.
Pour l'ensemble des spécialités, elles attendent "au plus vite" des sociétés savantes la rédaction de recommandations pratiques sur la reprogrammations des soins chirurgicaux et de l'information des patients. Ces préconisations devront être "en accord avec les directives qui seront édictées en vue de la sortie du confinement et du retour à un fonctionnement normal des établissements de santé".
Enfin, les académies de médecine et de chirurgie invitent à deux réflexions. La première concerne les chirurgiens et porte sur les aspects méthodologiques et éthiques des choix effectués sur la déprogrammations et de ses modifications sur la pratique chirurgicale. La seconde englobe l'ensemble des établissements de santé. Elle concerne "le rôle des chirurgiens dans la coordination indispensable entre les équipes chirurgicales, administratives et techniques en vue de l’adaptation de ces établissements à une situation critique".
Ces dernières ciblent plusieurs recommandations pour s'adapter à ce report massif. Pour les patients concernés, il s'agit tout d'abord de mobiliser les professionnels concernés pour "assurer au mieux" leur prise en charge. Les académies nationales espèrent également que des "solutions puissent être rapidement trouvées" pour les patients dont la pathologie n'autorise pas un long délai avant l'opération chirurgicale. Ils sont ainsi menacés par une hospitalisation en urgence pour opération — les opérations urgentes étant maintenues. Un circuit spécifique Covid négatif est attendu "si possible" par les académies pour ces patients.
Pour l'ensemble des spécialités, elles attendent "au plus vite" des sociétés savantes la rédaction de recommandations pratiques sur la reprogrammations des soins chirurgicaux et de l'information des patients. Ces préconisations devront être "en accord avec les directives qui seront édictées en vue de la sortie du confinement et du retour à un fonctionnement normal des établissements de santé".
Enfin, les académies de médecine et de chirurgie invitent à deux réflexions. La première concerne les chirurgiens et porte sur les aspects méthodologiques et éthiques des choix effectués sur la déprogrammations et de ses modifications sur la pratique chirurgicale. La seconde englobe l'ensemble des établissements de santé. Elle concerne "le rôle des chirurgiens dans la coordination indispensable entre les équipes chirurgicales, administratives et techniques en vue de l’adaptation de ces établissements à une situation critique".