E-santé
Les masseurs-kinésithérapeutes peuvent recourir à la téléconsultation
Le recours à la téléconsultation est rendu possible par le ministère des Solidarités et de la Santé pour les masseurs-kinésithérapeutes. En tout, quatorze actes sont concernés. La FFMKR salue cette décision.Attendus, le texte encadrant le télésoin pour les masseurs-kinésithérapeutes a été publié au Journal officiel du 18 avril. L'arrêté permet d'étendre les dispositions nécessaires à cette profession, considérant que la télésanté permet à la fois d'assurer une prise en charge médicale et soignante à domicile pour les patients présentant les symptômes de l'infection ou reconnus atteints du Covid-19 et de protéger les professionnels de santé de l'infection ainsi que les patients qu'ils prennent en charge.
Concrètement, à l'exclusion des bilans initiaux et des renouvellements de bilan, les actes de masso-kinésithérapie peuvent être réalisés à distance par télésoin. Ils concernent plusieurs actes, comme la rééducation abdominale du post-partum, la rééducation de tout ou partie de plusieurs membres ou du tronc et d'un ou plusieurs membres, la rééducation de l'hémiplégie ou encore la rééducation des maladies respiratoires, obstructives, restrictives ou mixtes en dehors des situations d'urgence. Au total, quatorze actes sont concernés et précisés en annexe de l'arrêté. Il revient au masseur-kinésithérapeute de déterminer la pertinence du recours au télésoin.
Ces actes de télésoin sont à réaliser par vidéotransmission et conditionnés à la réalisation préalable, en présence du patient, d'un premier soin par le masseur-kinésithérapeute. Pour les mineurs de moins de 18 ans, la présence d'un des parents majeurs ou d'un majeur autorisé est nécessaire et pour ce qui est des patients présentant une perte d'autonomie, la présence d'un aidant est requise, est-il spécifié.
Cette publication a été saluée par la Fédération française des masseurs-kinésithérapeutes rééducateurs (FFMKR). Dans un communiqué, elle indique que ces nouvelles dispositions vont permettre d'assurer "un suivi de l'évolution fonctionnelle du patient à distance, de rappeler les conseils d'hygiène de vie, de prophylaxie, d'éducation à la santé, et d’adapter les protocoles d'auto-rééducation". La fédération ajoute que cette avancée était attendue par la profession car elle permet "de diminuer la perte de chance et de prévenir le risque de séquelles fonctionnelles pour bon nombre de patients, tout en permettant d’assurer la continuité des soins". Elle regrette en revanche que le texte ne prévoit pas la possibilité de réaliser des bilans et de laisser au seul kinésithérapeute l'appréciation de la pertinence du télésoin pour son patient, quelle que soit sa pathologie.
Néanmoins, grâce à cet arrêté, les professionnels pourront enfin être rémunérés de ces actes et ne pas s’exposer sur le plan règlementaire en termes de responsabilité. Jusqu'à présent, précise la FFMKR, ils le réalisaient bénévolement. L'union régionale des professions de santé (URPS) kinés Île-de-France publie sur son site une foire aux questions et rappelle avoir mis en place la plateforme Inzee.care pour réaliser le télésoin. Pour rappel, le ministère des Solidarités et de la Santé a aussi recensé les outils disponibles (lire notre article).
Concrètement, à l'exclusion des bilans initiaux et des renouvellements de bilan, les actes de masso-kinésithérapie peuvent être réalisés à distance par télésoin. Ils concernent plusieurs actes, comme la rééducation abdominale du post-partum, la rééducation de tout ou partie de plusieurs membres ou du tronc et d'un ou plusieurs membres, la rééducation de l'hémiplégie ou encore la rééducation des maladies respiratoires, obstructives, restrictives ou mixtes en dehors des situations d'urgence. Au total, quatorze actes sont concernés et précisés en annexe de l'arrêté. Il revient au masseur-kinésithérapeute de déterminer la pertinence du recours au télésoin.
Ces actes de télésoin sont à réaliser par vidéotransmission et conditionnés à la réalisation préalable, en présence du patient, d'un premier soin par le masseur-kinésithérapeute. Pour les mineurs de moins de 18 ans, la présence d'un des parents majeurs ou d'un majeur autorisé est nécessaire et pour ce qui est des patients présentant une perte d'autonomie, la présence d'un aidant est requise, est-il spécifié.
Cette publication a été saluée par la Fédération française des masseurs-kinésithérapeutes rééducateurs (FFMKR). Dans un communiqué, elle indique que ces nouvelles dispositions vont permettre d'assurer "un suivi de l'évolution fonctionnelle du patient à distance, de rappeler les conseils d'hygiène de vie, de prophylaxie, d'éducation à la santé, et d’adapter les protocoles d'auto-rééducation". La fédération ajoute que cette avancée était attendue par la profession car elle permet "de diminuer la perte de chance et de prévenir le risque de séquelles fonctionnelles pour bon nombre de patients, tout en permettant d’assurer la continuité des soins". Elle regrette en revanche que le texte ne prévoit pas la possibilité de réaliser des bilans et de laisser au seul kinésithérapeute l'appréciation de la pertinence du télésoin pour son patient, quelle que soit sa pathologie.
Néanmoins, grâce à cet arrêté, les professionnels pourront enfin être rémunérés de ces actes et ne pas s’exposer sur le plan règlementaire en termes de responsabilité. Jusqu'à présent, précise la FFMKR, ils le réalisaient bénévolement. L'union régionale des professions de santé (URPS) kinés Île-de-France publie sur son site une foire aux questions et rappelle avoir mis en place la plateforme Inzee.care pour réaliser le télésoin. Pour rappel, le ministère des Solidarités et de la Santé a aussi recensé les outils disponibles (lire notre article).