Gestion des risques
Une nouvelle fiche précise la stratégie de prise en charge des personnes âgées à domicile
Plus de 60% des personnes âgées en perte d'autonomie vivent à domicile, rappelle le ministère de la santé dans une publication. Il invite, au-delà de l'épidémie de Covid-19, à maintenir une prise en charge globale sanitaire, sociale et médico-sociale.Le ministère des Solidarités et de la Santé publie une nouvelle fiche de recommandations pour la prise en charge des personnes âgées à domicile ou en structures non médicalisées dans le cadre de la gestion de l'épidémie de Covid-19. Cette stratégie synthétise plusieurs textes réglementaires et documents précédemment publiés et intervient en complément de celle éditée pour les ARS et les professionnels de santé de ville (lire notre article). Les personnes âgées avec des comorbilités ou en perte d'autonomie sont particulièrement vulnérables et pas seulement face au coronavirus, rappelle l'administration. Le ministère insiste donc sur la nécessaire poursuite d'une prise en charge globale sanitaire et sociale et médico-sociale, en s'appuyant en particulier sur la téléconsultation et le télésoin. Les consultations en ville et en établissements doivent pouvoir se poursuivre et l'administration ajoute que l'hospitalisation à domicile doit être sollicitée pour éviter les hospitalisations.
Un focus sur la prise en charge des personnes âgées dépendantes suspectées d'être atteintes par le Covid-19 est également réalisé. Au-delà des symptômes cliniques d'infection respiratoire aiguë, d'autres signes peuvent apparaître : symptomatologie digestive, état confusionnel, chutes, état initialement non fébrile, mais aussi variations de température entre hyper et hypothermie. Cinq modalités de surveillance à domicile sont possibles, liste le ministère de la Santé : autosurveillance, télésurveillance, suivi médical (réalisable en téléconsultation), suivi renforcé par des infirmiers et HAD.
En sortie d'hospitalisation "des solutions intermédiaires pourront être mises en place avant le retour au domicile du patient : hôpitaux de proximité, soins de suite et réadaptation, unités de soins de longue durée". Une admission temporaire en Ehpad peut également être envisagée. L'HAD, là encore, est mobilisable.
La stratégie s'attache enfin aux soins palliatifs, avec la mise en place, en fonction des capacités des territoires, d'une astreinte, joignable par téléphone la journée. Les médecins traitants des personnes âgées prises en charge à domicile pourront y avoir accès "pour des conseils individuels pour permettre une décision collégiale et concertée avec la famille et/ou le patient". "Il est important, précise encore le ministère, que le médecin traitant puisse recueillir auprès du patient ou de sa personne de confiance les directives anticipées de la personne âgée."
Un focus sur la prise en charge des personnes âgées dépendantes suspectées d'être atteintes par le Covid-19 est également réalisé. Au-delà des symptômes cliniques d'infection respiratoire aiguë, d'autres signes peuvent apparaître : symptomatologie digestive, état confusionnel, chutes, état initialement non fébrile, mais aussi variations de température entre hyper et hypothermie. Cinq modalités de surveillance à domicile sont possibles, liste le ministère de la Santé : autosurveillance, télésurveillance, suivi médical (réalisable en téléconsultation), suivi renforcé par des infirmiers et HAD.
En sortie d'hospitalisation "des solutions intermédiaires pourront être mises en place avant le retour au domicile du patient : hôpitaux de proximité, soins de suite et réadaptation, unités de soins de longue durée". Une admission temporaire en Ehpad peut également être envisagée. L'HAD, là encore, est mobilisable.
La stratégie s'attache enfin aux soins palliatifs, avec la mise en place, en fonction des capacités des territoires, d'une astreinte, joignable par téléphone la journée. Les médecins traitants des personnes âgées prises en charge à domicile pourront y avoir accès "pour des conseils individuels pour permettre une décision collégiale et concertée avec la famille et/ou le patient". "Il est important, précise encore le ministère, que le médecin traitant puisse recueillir auprès du patient ou de sa personne de confiance les directives anticipées de la personne âgée."