La mission des journalistes d'HOSPIMEDIA est d'analyser et de vérifier les informations des secteurs sanitaire et médico-social. Notre rédaction vous garantit ainsi des contenus fiables et exclusifs.
En savoir plus sur notre traitement de l'information.
Gestion des risques

La Polynésie Française et la Nouvelle-Calédonie entament le déconfinement

Peu impactés par le Covid-19, les territoires de l'Océan pacifique — Nouvelle-Calédonie, Polynésie française, Wallis et Futuna — ont entamé leur déconfinement. Les établissements sanitaires et médico-sociaux reprennent une activité plus normale.Au Conseil des ministres du 22 avril, la ministre des Outre-Mer, Annick Girardin, a présenté une ordonnance sur l'adaptation de l’état d’urgence sanitaire en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française et aux îles Wallis et Futuna. Elle permet aux haut-commissaires présents sur place de proposer des adaptations correspondant aux réalités locales dans ces territoires moins impactés. Cette ordonnance entérine en fait des levées, partielles ou totale, de confinement déjà réalisées depuis le 20 avril.

Un arrêté publié au Journal of
ficiel de la Nouvelle-Calédonie du 19 avril met fin à l’interdiction des déplacements individuels et autorise les rassemblements de moins de 50 personnes. Dans les établissements d'enseignement scolaire, les établissements d'accueil des enfants et des personnes en situation de handicap, l'accueil des usagers est à nouveau autorisé à compter du 20 avril. L'arrêté précise encore que "les modalités et le calendrier d’accueil des usagers sont fixés par les autorités compétentes. Celles-ci prennent toutes les mesures de nature à organiser cet accueil dans le respect des mesures de distanciation sociale nécessaire à la limitation de la propagation du virus [...] Elles veillent à assurer la continuité de leur service et tout particulièrement la continuité pédagogique, pour les usagers qui ne pourraient être immédiatement accueillis, sous des formes adaptées".

De la même façon, les mesures de confinement sont allégées depuis le 20 avril dans toutes les îles de Polynésie à l’exception de Tahiti et de Moorea qui attendront le 29 avril. La cellule de crise Covid-19 de Polynésie a recruté près de 1 000 bénévoles dont la mission première est, après formation, d'aller visiter les personnes âgées dans les centres ou structures d’accueil spécialisées. "Les équipes constituées, incluant également des professionnels de santé, débutent leurs visites mercredi 22 avril", précise la présidence de la Polynésie française sur son site internet. Sur les deux territoires, les hôpitaux reprennent une activité normale en privilégiant les téléconsultations pour les publics les plus fragiles. Au 23 avril, le gouvernement de Nouvelle-Calédonie recense 18 cas confirmés dont un hospitalisé tandis que la Polynésie française enregistrait, au 22 avril, 57 cas confirmés dont un hospitalisé. Aucun de ces territoires n'a constaté de décès lié au coronavirus.

Au 17 avril, les services de l'État du Territoire à Wallis et Futuna ont levé les mesures de restrictions et rétabli la desserte aérienne inter-îles, s'appuyant sur l'avis du conseil scientifique de l’agence de santé qui estime qu'il n'y a aucune preuve de la circulation du coronavirus sur le territoire des îles Wallis et Futuna. Les hôpitaux ont repris une activité normale.

Emmanuelle Deleplace

Découvrez tous les articles de la rédaction d'HOSPIMEDIA

Profitez d'un accès gratuit au journal pendant un mois

À la une

À la une

Psychiatrie — Le Psytruck du CHU de Nîmes s'attelle à l'enjeu majeur de l'accès des jeunes aux soins

Lire l'article

Éthique — L'Institut pour la prévention des vulnérabilités liées à la santé veut faire référence

Lire l'article

Économie — La création des services autonomie appelle à une refonte globale du modèle économique

Lire l'article

HOSPIMEDIA,
l'information indispensable aux décideurs de la santé

  • Une édition envoyée chaque matin par email avec l'essentiel de l'actualité
  • La couverture complète du sanitaire et du médico-social sur toute la France
  • L'indépendance journalistique, garantie sans publicité