Politique de santé
Le 14 juillet met à l'honneur les personnels soignants mobilisés contre le Covid-19
La crise sanitaire est loin d'être terminée mais il était important pour le président de la République de mettre à l'honneur ceux qui se sont battus contre la maladie. Ce 14 juillet si particulier rendait donc hommage aux soignants et personnels ainsi qu'aux armées françaises mobilisées.
"C'est un 14 juillet particulier", a indiqué le président de la République, Emmanuel Macron, au début de son interview en marge de la cérémonie à l'occasion de la fête nationale. Ce 14 juillet en effet, les armées ont "accepté d'offrir un peu la vedette aux soignants, à ces femmes et ces hommes qui pendant des mois, comme ils le font tout au long de l'année mais cette fois-ci tout particulièrement, nous ont protégés, se sont battus pour nous face à ce Covid-19", a-t-il expliqué.
Une crise sanitaire qui est loin d'être terminée. Comme l'a précisé Emmanuel Macron, "nous devons prévenir et nous préparer". Et la meilleure des préventions reste les gestes barrières "donc il faut continuer à les appliquer". Toutefois, a-t-il souligné lors de l'interview, des faiblesses sont constatées. Par conséquent, il a demandé à ce que le Gouvernement passe à une étape supplémentaire : "je souhaite que dans les prochaines semaines on rende obligatoire le masque dans tous les lieux publics clos", vraisemblablement à partir du 1er août. Le deuxième pilier de la stratégie ce sont les tests, "largement déployés", avec environ 317 000 tests par semaine. "Nous avons la capacité" de passer à 700 000 par semaine "mais la demande n'est pas là". Le chef de l'État a par conséquent demandé au Gouvernement d'ouvrir l'accès à ces tests et de permettre à toute personne, sans prescription médicale, si elle a un doute, même sans symptôme de pouvoir aller se faire tester, a-t-il détaillé.
Le troisième axe "est de se préparer au pic" s'il y en a un autre. "Nous serons prêts", a confié Emmanuel Macron, interrogé par Léa Salamé sur les erreurs qui ont pu être commises lors de la première vague. Sous l'égide du Premier ministre, avec le ministre des Solidarités et de la Santé ainsi que les ministères et services compétents, la préparation vise à ce que la France dispose "des bons stocks, en bonne quantité [...] de masques, de respirateurs, de curare, de médicaments". Stocks et approvisionnements "sont sécurisés", a-t-il ajouté.
Enfin, le chef de l'État est revenu sur les problématiques liées à la fabrication d'un vaccin et sur la relocalisation. Sur le premier sujet, a-t-il indiqué, l'absurde est "de dire on va faire du nationalisme sanitaire". Ce qui a été construit avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS) est de dire : "qui que ce soit trouve un vaccin, on se met en situation d'organiser sa production partout dans nos pays". En résumé, une coopération internationale sanitaire. Sanofi entre dans ce programme mais une discussion a été engagée aussi avec la France et avec l'Europe "pour sécuriser la production des médicaments sur le sol européen pour les européens mais en même temps pour sécuriser les principes actifs".
"C'est un 14 juillet particulier", a indiqué le président de la République, Emmanuel Macron, au début de son interview en marge de la cérémonie à l'occasion de la fête nationale. Ce 14 juillet en effet, les armées ont "accepté d'offrir un peu la vedette aux soignants, à ces femmes et ces hommes qui pendant des mois, comme ils le font tout au long de l'année mais cette fois-ci tout particulièrement, nous ont protégés, se sont battus pour nous face à ce Covid-19", a-t-il expliqué.
Des soignants place de la Concorde
Ainsi, symboliquement, une vingtaine de soignants a participé au dépliage du drapeau français avec les militaires sur la place de la Concorde face à la tribune présidentielle. Une cérémonie particulière, en raison du contexte sanitaire qui a rendu hommage à la fois aux personnels soignants, à l'ensemble des acteurs mobilisés dans la lutte contre le Covid-19 et a mis à l'honneur la participation des armées dans cette lutte sanitaire à travers l'opération Résilience, rappelle l'Élysée dans un communiqué.Ce #14juillet est particulier : c’est celui d’une Nation qui se relève après une terrible épreuve, qui met à l’honneur nos soignants qui se sont battus avec courage, celui d’un peuple tout entier qui se recueille et pense avec émotion à toutes celles et ceux qui ne sont plus là. pic.twitter.com/y1P0SFcUdn
— Olivier Véran (@olivierveran) July 14, 2020
Une crise sanitaire qui est loin d'être terminée. Comme l'a précisé Emmanuel Macron, "nous devons prévenir et nous préparer". Et la meilleure des préventions reste les gestes barrières "donc il faut continuer à les appliquer". Toutefois, a-t-il souligné lors de l'interview, des faiblesses sont constatées. Par conséquent, il a demandé à ce que le Gouvernement passe à une étape supplémentaire : "je souhaite que dans les prochaines semaines on rende obligatoire le masque dans tous les lieux publics clos", vraisemblablement à partir du 1er août. Le deuxième pilier de la stratégie ce sont les tests, "largement déployés", avec environ 317 000 tests par semaine. "Nous avons la capacité" de passer à 700 000 par semaine "mais la demande n'est pas là". Le chef de l'État a par conséquent demandé au Gouvernement d'ouvrir l'accès à ces tests et de permettre à toute personne, sans prescription médicale, si elle a un doute, même sans symptôme de pouvoir aller se faire tester, a-t-il détaillé.
Le troisième axe "est de se préparer au pic" s'il y en a un autre. "Nous serons prêts", a confié Emmanuel Macron, interrogé par Léa Salamé sur les erreurs qui ont pu être commises lors de la première vague. Sous l'égide du Premier ministre, avec le ministre des Solidarités et de la Santé ainsi que les ministères et services compétents, la préparation vise à ce que la France dispose "des bons stocks, en bonne quantité [...] de masques, de respirateurs, de curare, de médicaments". Stocks et approvisionnements "sont sécurisés", a-t-il ajouté.
Nous avons l'organisation au plus près du terrain qui nous permettra de faire face à une recrudescence si elle était là [...] tout ce que nous avons pris, projeté et modélisé nous a permis de nous organiser.
Emmanuel Macron
Un reconfinement par "approche différenciée"
Interrogé également par Gilles Bouleau sur la mise en place d'un éventuel reconfinement, le président de la République a insisté sur le fait qu'une mesure radicale a été prise le 16 mars dernier (lire notre article) en confinant l'ensemble de la population française, avec des conséquences importantes comme des personnes qui ne sont pas allées se faire soigner durant la période du confinement mais aussi des conséquences "psychologiques et psychiatriques avec beaucoup de gens qui ont souffert". En outre, le confinement a été "un révélateur d'inégalité" qu'Emmanuel Macron ne veut pas reproduire à nouveau. Une "approche différenciée" sera privilégiée s'il y a une nouvelle vague, "en isolant le plus localement et le plus vite possible" et c'est pour cela qu'il faut tester en masse.Enfin, le chef de l'État est revenu sur les problématiques liées à la fabrication d'un vaccin et sur la relocalisation. Sur le premier sujet, a-t-il indiqué, l'absurde est "de dire on va faire du nationalisme sanitaire". Ce qui a été construit avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS) est de dire : "qui que ce soit trouve un vaccin, on se met en situation d'organiser sa production partout dans nos pays". En résumé, une coopération internationale sanitaire. Sanofi entre dans ce programme mais une discussion a été engagée aussi avec la France et avec l'Europe "pour sécuriser la production des médicaments sur le sol européen pour les européens mais en même temps pour sécuriser les principes actifs".