Judiciaire
Jeunes Médecins et l'Isni saisissent le Conseil d'État pour instaurer un confinement total
Le syndicat Jeunes Médecins a annoncé le 19 mars avoir saisi en référé le Conseil d'État pour qu'il enjoigne au Gouvernement de "renforcer les mesures de confinement" prises par décret le 16 mars dernier. Il estime que les mesures imposées par ce texte ne sont pas assez restrictives et mettent en danger les soignants. Ce 20 mars, il a été rejoint dans sa démarche par l'Intersyndicale nationale des internes (Isni).
"Au vu de la progression du virus, notre système de santé n'aura sans doute pas la capacité d'assurer une prise en charge éthique et qualitative des patients Covid-19", regrette le syndicat. Il estime que dans "l'état actuel de sous-dotations étatiques, nous ne pouvons laisser les soignants et les patients mettre leur vie en danger".
Un confinement total est donc prôné, "à l'instar des mesures prises par d'autres pays", afin de ralentir la progression de l'épidémie et permettre l'accueil du plus grand nombre. Ce confinement permettrait en outre de reconstituer les stocks de matériel de protection et de permettre la réalisation de tests de dépistage de grande ampleur "condition sine qua non pour la levée du confinement en toute sécurité".
L'Isni indique d'ailleurs de son côté que deux internes se trouvent, à l'heure où nous publions, hospitalisés au sein d'un service de réanimation, faute d'avoir pu bénéficier de matériel adapté. L'audience doit se tenir ce 22 mars.
"Au vu de la progression du virus, notre système de santé n'aura sans doute pas la capacité d'assurer une prise en charge éthique et qualitative des patients Covid-19", regrette le syndicat. Il estime que dans "l'état actuel de sous-dotations étatiques, nous ne pouvons laisser les soignants et les patients mettre leur vie en danger".
Un confinement total est donc prôné, "à l'instar des mesures prises par d'autres pays", afin de ralentir la progression de l'épidémie et permettre l'accueil du plus grand nombre. Ce confinement permettrait en outre de reconstituer les stocks de matériel de protection et de permettre la réalisation de tests de dépistage de grande ampleur "condition sine qua non pour la levée du confinement en toute sécurité".
L'Isni indique d'ailleurs de son côté que deux internes se trouvent, à l'heure où nous publions, hospitalisés au sein d'un service de réanimation, faute d'avoir pu bénéficier de matériel adapté. L'audience doit se tenir ce 22 mars.