Psychiatrie
Le dispositif CovidÉcoute a touché de nombreux primo-consultants en santé mentale
Après six semaines d'activité, les résultats d'un premier bilan du dispositif CovidÉcoute confirment que "la santé mentale a payé un lourd tribut à cette crise sanitaire" et que des réponses "graduées" doivent être apportées aux souffrances psychologiques des individus, souligne la Fondation Fondamental dans sa dernière newsletter mensuelle.
Mis en place le 15 avril (lire notre article), CovidÉcoute a permis de réaliser 1 418 téléconsultations de soutien psychologique, selon un recensement arrêté au 31 mai. Dans 33% des cas, l'appelant a utilisé à plusieurs reprises le dispositif de téléconsultation. La fondation relève que 69% des appelants étaient des femmes, avec un âge moyen de 38 ans.
Pour réaliser ce bilan, une enquête qualitative a notamment été menée auprès de 78 thérapeutes ayant assuré 606 consultations au total. Elle montre en particulier que 65% des téléconsultations ont concerné des personnes déclarant n'avoir jamais consulté de psychiatre ou de psychologue auparavant. 24% des appelants étaient sous traitement psychotrope au moment de l'appel. Parmi les motifs de consultation évoqués, les trois raisons principales sont la tristesse d'être séparé des siens (43%), l'aggravation d'une souffrance préexistante à la crise du Covid-19 (42%) et le fait de ne plus supporter le confinement (41%). Près de 20% des appelants ont rapporté des difficultés liées au surmenage, à l'épuisement et à la gestion du quotidien et 10% ont présenté des idées suicidaires.
Mis en place le 15 avril (lire notre article), CovidÉcoute a permis de réaliser 1 418 téléconsultations de soutien psychologique, selon un recensement arrêté au 31 mai. Dans 33% des cas, l'appelant a utilisé à plusieurs reprises le dispositif de téléconsultation. La fondation relève que 69% des appelants étaient des femmes, avec un âge moyen de 38 ans.
Pour réaliser ce bilan, une enquête qualitative a notamment été menée auprès de 78 thérapeutes ayant assuré 606 consultations au total. Elle montre en particulier que 65% des téléconsultations ont concerné des personnes déclarant n'avoir jamais consulté de psychiatre ou de psychologue auparavant. 24% des appelants étaient sous traitement psychotrope au moment de l'appel. Parmi les motifs de consultation évoqués, les trois raisons principales sont la tristesse d'être séparé des siens (43%), l'aggravation d'une souffrance préexistante à la crise du Covid-19 (42%) et le fait de ne plus supporter le confinement (41%). Près de 20% des appelants ont rapporté des difficultés liées au surmenage, à l'épuisement et à la gestion du quotidien et 10% ont présenté des idées suicidaires.