Salons santé autonomie 2014
10% des commissions de coordination gérontologique sont présidées par un directeur d'établissement
Les résultats d'un sondage présentés dans le cadre des journées annuelles de la Fédération française des associations de médecins coordonnateurs en Ehpad (Ffamco) - en marge des Salons de la santé et de l'autonomie - soulignent la faible participation des médecins généralistes aux commissions de coordination gérontologique (CCG) et quelques difficultés d'organisation. Le Dr Gaël Durel, médecin coordonnateur à Tinténiac (Ille-et-Vilaine) et membre du conseil d'administration de la Ffamco, a déclaré que sur les 153 réponses des médecins coordonnateurs interrogés - début 2014 - seuls 63% reconnaissent qu'au moins une CCG a été organisée et qu'en moyenne deux tiers des médecins libéraux ont participé à ces réunions. Un chiffre qui cache de vrais différences selon les territoires (urbains ou ruraux). Certaines réunions ont pu se dérouler sans médecin généraliste, ajoute-t-il.
Le fait qu'une seule indemnisation par an est prévue pour les médecins participant aux réunions de la commission de coordination gériatrique ne favoriserait pas le développement des CCG. Pour motiver les médecins libéraux, le Dr Durel invite donc les médecins coordonnateurs à souligner que ces réunions s'inscrivent dans le développement professionnel continu (DPC). Le choix des thématiques développées pendant ces réunions ont aussi leur importance. Dans la salle, un médecin coordonnateur a témoigné que certains thèmes étaient vraiment porteurs, et qu'en proposant ainsi d'aborder à l'occasion de la CCG la question des honoraires des intervenants en Ehpad, il avait réussi à faire venir les médecins libéraux de son territoire.
En ce qui concerne l'organisation des CCG, près de la moitié des médecins interrogés ignorent qu'un membre du conseil de la vie sociale (CVS) peut être invité. Et alors que l'arrêté du 5 septembre 2011 spécifie bien que c'est le médecin coordonnateur qui préside la commission de coordination gérontologique, dans 10% des réunions, ce sont des directeurs d'établissements qui président, indiquent les personnes interrogées par la Ffamco. Certains chefs d'établissements refuseraient encore - malgré la réglementation en vigueur - que ce soit un médecin coordonnateur qui gère l'organisation auprès des salariés et intervenants, commente le Dr Durel. Autre constat du sondage, à l'inverse des médecins libéraux, les kinésithérapeutes et les orthophonistes semblent très intéressés par les CCG. Le sondage révèle également une présence importante des paramédicaux (81,2%). Une situation confirmée par le témoignage du Dr Christian Leroy concernant les succès et résultats de la CCG dans des Ehpad de Pyrénées-Atlantiques.
Le fait qu'une seule indemnisation par an est prévue pour les médecins participant aux réunions de la commission de coordination gériatrique ne favoriserait pas le développement des CCG. Pour motiver les médecins libéraux, le Dr Durel invite donc les médecins coordonnateurs à souligner que ces réunions s'inscrivent dans le développement professionnel continu (DPC). Le choix des thématiques développées pendant ces réunions ont aussi leur importance. Dans la salle, un médecin coordonnateur a témoigné que certains thèmes étaient vraiment porteurs, et qu'en proposant ainsi d'aborder à l'occasion de la CCG la question des honoraires des intervenants en Ehpad, il avait réussi à faire venir les médecins libéraux de son territoire.
En ce qui concerne l'organisation des CCG, près de la moitié des médecins interrogés ignorent qu'un membre du conseil de la vie sociale (CVS) peut être invité. Et alors que l'arrêté du 5 septembre 2011 spécifie bien que c'est le médecin coordonnateur qui préside la commission de coordination gérontologique, dans 10% des réunions, ce sont des directeurs d'établissements qui président, indiquent les personnes interrogées par la Ffamco. Certains chefs d'établissements refuseraient encore - malgré la réglementation en vigueur - que ce soit un médecin coordonnateur qui gère l'organisation auprès des salariés et intervenants, commente le Dr Durel. Autre constat du sondage, à l'inverse des médecins libéraux, les kinésithérapeutes et les orthophonistes semblent très intéressés par les CCG. Le sondage révèle également une présence importante des paramédicaux (81,2%). Une situation confirmée par le témoignage du Dr Christian Leroy concernant les succès et résultats de la CCG dans des Ehpad de Pyrénées-Atlantiques.