Salons santé autonomie 2014
La nouvelle mouture du dossier unique de pré-inscription en Ehpad est prête, selon la Ffamco
Pour la deuxième année consécutive, les Salons de la santé et de l'autonomie hébergent pendant 2 jours (du 20 au 21 mai) les journées annuelles de la Fédération française des associations de médecins coordonateurs en Ehpad (Ffamco). L'occasion pour Nathalie Maubourguet, sa présidente, de faire le point sur l'actualité de sa fédération. Premier constat, les médecins coordonnateurs ont participé - ou participent - aux principaux chantiers de la politique de santé que ce soit le groupe de travail médicament, le comité avancée en âge, le projet de loi Autonomie, le plan canicule, l'étude nationale de coût de l'Agence technique de l'information sur l'hospitalisation (ATIH)... Si ces collaborations dénotent une réelle montée en charge, il faut encore aller plus loin, reconnaît-elle.
La nouvelle mouture du dossier unique de pré-inscription en Ehpad est encore en attente, annonce-t-elle. Il s'agit à la fois d'un dossier technique et administratif qui a pu diviser les directeurs d'établissements, les généralistes et les médecins coordonnateurs. Nathalie Maubourguet a pourtant assuré à l'assemblée qu'un consensus avait été trouvé et que la nouvelle version devrait sortir prochainement.
Autre "victoire" après plusieurs années de demandes, la Ffamco a rejoint le comité d'orientation stratégique de l'Anesm cette année. "Cela fut long et compliqué", argumente Nathalie Maubourguet. La reconnaissance des médecins coordonnateurs s'apparente donc à une lutte de longue haleine. Et il reste encore des progrès à faire.
Dorénavant les médecins coordonnateurs peuvent siéger à la commission régionale de coordination médicale (CRCM). Dans le cadre des grilles Aggir et Pathos, la CRCM détermine le classement définitif des résidents en cas de désaccord entre le médecin de l’ARS et le médecin du conseil général. Ou en cas de désaccord du médecin coordonnateur avec ces derniers ou l’un ou l’autre d’entre eux, rappelle la circulaire du 6 décembre 2013. En tant qu'experts de terrain, il semble donc primordial pour la présidente que les médecins coordonnateurs soient représentés dans cette commission. Pour siéger, ils doivent répondre à un certain nombre de critères comme avoir un temps de coordination minimum, être en poste actif, avoir déjà réalisé deux coupes Pathos, être compétent en gériatrie, faire partie d'une association de médecins coordonnateurs (AMC) adhérente à la Ffamco et être membre actif de leur AMC. Toutefois pour leur activité au sein des CRCM, les médecins coordonnateurs ne se voient attribuer aucune rémunération. Finalement Nathalie Maubourguet reconnaît avec regret qu'il est très difficile de trouver dans ces conditions des volontaires.
Elle s'est aussi montré plutôt pessimiste concernant le plan maladies neuro-dégénératives, déclarant qu'elle ne voyait pas sur quoi il allait aboutir et se demandant quelles seraient les avancées pratiques de ce plan.
La nouvelle mouture du dossier unique de pré-inscription en Ehpad est encore en attente, annonce-t-elle. Il s'agit à la fois d'un dossier technique et administratif qui a pu diviser les directeurs d'établissements, les généralistes et les médecins coordonnateurs. Nathalie Maubourguet a pourtant assuré à l'assemblée qu'un consensus avait été trouvé et que la nouvelle version devrait sortir prochainement.
Autre "victoire" après plusieurs années de demandes, la Ffamco a rejoint le comité d'orientation stratégique de l'Anesm cette année. "Cela fut long et compliqué", argumente Nathalie Maubourguet. La reconnaissance des médecins coordonnateurs s'apparente donc à une lutte de longue haleine. Et il reste encore des progrès à faire.
Dorénavant les médecins coordonnateurs peuvent siéger à la commission régionale de coordination médicale (CRCM). Dans le cadre des grilles Aggir et Pathos, la CRCM détermine le classement définitif des résidents en cas de désaccord entre le médecin de l’ARS et le médecin du conseil général. Ou en cas de désaccord du médecin coordonnateur avec ces derniers ou l’un ou l’autre d’entre eux, rappelle la circulaire du 6 décembre 2013. En tant qu'experts de terrain, il semble donc primordial pour la présidente que les médecins coordonnateurs soient représentés dans cette commission. Pour siéger, ils doivent répondre à un certain nombre de critères comme avoir un temps de coordination minimum, être en poste actif, avoir déjà réalisé deux coupes Pathos, être compétent en gériatrie, faire partie d'une association de médecins coordonnateurs (AMC) adhérente à la Ffamco et être membre actif de leur AMC. Toutefois pour leur activité au sein des CRCM, les médecins coordonnateurs ne se voient attribuer aucune rémunération. Finalement Nathalie Maubourguet reconnaît avec regret qu'il est très difficile de trouver dans ces conditions des volontaires.
Elle s'est aussi montré plutôt pessimiste concernant le plan maladies neuro-dégénératives, déclarant qu'elle ne voyait pas sur quoi il allait aboutir et se demandant quelles seraient les avancées pratiques de ce plan.