Salons santé autonomie 2015
La CNSA, la HAS et l'Anesm envisagent de conférer un rôle certificateur aux livings labs
Apparus sur le territoire en 2006 sous l'impulsion du réseau européen Enoll (pour European network of living labs), les livings labs ont, depuis, vu leur concept s'étoffer. À l'occasion des Salons de la santé et de l'autonomie, le cofondateur du forum des living labs santé et autonomie (LLSA), Robert Picard, est revenu sur les enjeux de ces laboratoires "au carrefour de l'innovation et de la santé publique".
Rappelant que la technologie peut être un levier de transformation pour un système de santé en crise — vieillissement de la population, pénurie des ressources médicales et augmentation des dépenses de santé pour principales problématiques —, Robert Picard l'assure, les livings labs constituent l'étape essentielle au développement d'innovations technologiques viables. Robothérapie, objets connectés, télémédecine... "nous le constatons, associé à des tests sur le terrain, le codéveloppement itératif de solutions innovantes avec des équipes pluridisciplinaires permet leur déploiement rapide à plus grande échelle tout en venant mesurer l'impact médico-économique", complète Samuel Benveniste, directeur adjoint du Centre d'expertise national en stimulation cognitive, aides techniques et compensation (Cen Stimco).
Si la validation par l'usage semble avoir fait ses preuves, en assurant notamment la transposition de techniques éprouvées en institution vers la ville, le concept de ces laboratoires reste encore perfectible. Aux problématiques juridiques relatives à la propriété intellectuelle ou à l'articulation avec les études cliniques évoquées par Robert Picard, émerge la question du rôle même des living labs. Actuellement portée à réflexion par le forum des living labs aux côtés de la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA), de la Haute Autorité de santé (HAS) et de l'Agence nationale de l'évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux (Anesm), la mue des living labs en outils certificateurs semble en marche.
Rappelant que la technologie peut être un levier de transformation pour un système de santé en crise — vieillissement de la population, pénurie des ressources médicales et augmentation des dépenses de santé pour principales problématiques —, Robert Picard l'assure, les livings labs constituent l'étape essentielle au développement d'innovations technologiques viables. Robothérapie, objets connectés, télémédecine... "nous le constatons, associé à des tests sur le terrain, le codéveloppement itératif de solutions innovantes avec des équipes pluridisciplinaires permet leur déploiement rapide à plus grande échelle tout en venant mesurer l'impact médico-économique", complète Samuel Benveniste, directeur adjoint du Centre d'expertise national en stimulation cognitive, aides techniques et compensation (Cen Stimco).
Si la validation par l'usage semble avoir fait ses preuves, en assurant notamment la transposition de techniques éprouvées en institution vers la ville, le concept de ces laboratoires reste encore perfectible. Aux problématiques juridiques relatives à la propriété intellectuelle ou à l'articulation avec les études cliniques évoquées par Robert Picard, émerge la question du rôle même des living labs. Actuellement portée à réflexion par le forum des living labs aux côtés de la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA), de la Haute Autorité de santé (HAS) et de l'Agence nationale de l'évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux (Anesm), la mue des living labs en outils certificateurs semble en marche.