Salons santé autonomie 2015
Un plan d'action inter-fédérations se met en place pour développer l'HAD en Ehpad
Au-delà de la signature d'une convention de partenariat pour le développement de l'HAD en Ehpad, les fédérations de l'hospitalisation à domicile et de l'hébergement des personnes âgées prévoient des travaux communs pour sensibiliser, promouvoir et diffuser les bonnes pratiques professionnelles et le recours à cette activité.Neuf fédérations représentatives des établissements d'HAD et des établissements d'hébergement pour personnes âgées* ont signé ce 20 mai aux Salons de la santé et de l'autonomie une convention de partenariat pour le développement de l'HAD en Ehpad. La présence de Laurence Rossignol, secrétaire d'État chargée de la Famille, des Personnes âgées et de l'Autonomie, ainsi que l'engagement des secteurs public, privé lucratif et privé non lucratif, sanitaire et médico-social sont symboliques, a souligné Élisabeth Hubert, présidente de la Fnehad. Cette convention marque ainsi, selon elle, "un nouveau départ" pour l'HAD, en perte de vitesse ces derniers mois malgré l'implication des pouvoirs publics. Et devrait faciliter le "virage ambulatoire" tant souhaité par la ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes.
En 2013, 204 000 journées d'HAD ont été réalisées en Ehpad, soit une augmentation de 8% entre 2012 et 2013 et un triplement de l'activité depuis 2009. 4 597 patients ont ainsi été pris en charge. Cependant, ce résultat reste "en deçà de la population potentiellement éligible", a déclaré Éric Ginesy, délégué national de la Fnehad. D'autant que les situations régionales sont très contrastées et suggèrent un potentiel d'intervention largement supérieur. Le délégué national souligne notamment que l'HAD n'est pas au rendez-vous sur les établissements et services médico-sociaux hors Ehpad. L'activité reste marginale avec 11 000 journées et 142 patients pris en charge en 2013.
Dès lors, la Fnehad expose ses attentes. Notamment envers les ARS. Elle souhaite que les tutelles présentent le dispositif aux partenaires locaux et aux conseils départementaux. Elle leur demande aussi d'aider les établissements à identifier les HAD intervenant sur leur territoire. Et elle réclame des actions conjointes d'animation et d'accompagnement. Les leviers de développement de l'activité passent donc en particulier par une connaissance réciproque des acteurs. D'où cette signature de convention qui s’appuie notamment sur une enquête commune menée au cours du premier semestre 2015 auprès des établissements et services.
En 2013, 204 000 journées d'HAD ont été réalisées en Ehpad, soit une augmentation de 8% entre 2012 et 2013 et un triplement de l'activité depuis 2009. 4 597 patients ont ainsi été pris en charge. Cependant, ce résultat reste "en deçà de la population potentiellement éligible", a déclaré Éric Ginesy, délégué national de la Fnehad. D'autant que les situations régionales sont très contrastées et suggèrent un potentiel d'intervention largement supérieur. Le délégué national souligne notamment que l'HAD n'est pas au rendez-vous sur les établissements et services médico-sociaux hors Ehpad. L'activité reste marginale avec 11 000 journées et 142 patients pris en charge en 2013.
Des attentes fortes envers les ARS
Quels sont donc les freins à ce développement ? Les restrictions aux capacités d'intervention, liste en premier Éric Ginesy. Sur les vingt-quatre modes de prise en charge en HAD, seuls huit sont autorisés en Ehpad. L'aspect tarifaire entre aussi en jeu. Le recours à l'HAD est sans incidence sur le prix de journée alloué à l'établissement mais une minoration de 13% des tarifs de l'HAD est pratiquée pour les interventions en établissement. La signature d'une convention en préalable à toute intervention est elle aussi considérée comme un frein.Dès lors, la Fnehad expose ses attentes. Notamment envers les ARS. Elle souhaite que les tutelles présentent le dispositif aux partenaires locaux et aux conseils départementaux. Elle leur demande aussi d'aider les établissements à identifier les HAD intervenant sur leur territoire. Et elle réclame des actions conjointes d'animation et d'accompagnement. Les leviers de développement de l'activité passent donc en particulier par une connaissance réciproque des acteurs. D'où cette signature de convention qui s’appuie notamment sur une enquête commune menée au cours du premier semestre 2015 auprès des établissements et services.