Le CNGOF estime à 25 millions d'euros le surcoût de l'arrêt de commercialisation du Cytotec
Pour Israël Nisand, président du Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF), l'arrêt de la commercialisation du Cytotec à compter du 1er mars n'a pas été assez anticipé. "Le réveil tardif [des autorités sanitaires] va coûter 25 millions d'euros", tempête-t-il. Le Cytotec, à base de misoprostol, dispose d'une autorisation de mise sur le marché (AMM) contre l'ulcère gastrique. En raison de ses effets sur le muscle utérin, il est largement utilisé…