Système d'information
L'ATIH réactualise ses consignes de codage du coronavirus en MCO, HAD et SSR
Pour décrire encore plus précisément les situations cliniques liées au Covid-19, l'ATIH propose désormais six extensions au code originel "U07.1 Covid-19". Le transcodage nécessaire aux comparatifs internationaux reste encore à affiner.Le 10 avril, l'Agence technique de l'information sur l'hospitalisation (ATIH) a publié une nouvelle mise à jour de ses consignes de codage des séjours liés au coronavirus produites pour le programme de médicalisation des systèmes d'information (PMSI) des établissements MCO mais aussi HAD et SSR. Par rapport aux premières consignes fournies mi-mars (lire notre article), les libellés des codes ont été revus pour s'adapter aux nouveaux codes diffusés fin mars par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et deux nouvelles extensions ont été créées pour coder les formes non respiratoires du Covid-19.
Ces extensions dans la CIM-10* sont donc désormais au nombre de six :
Enfin, l'agence insiste pour coder en diagnostics associés significatifs, si la définition est respectée : les manifestations cliniques (dyspnée, manifestations extrarespiratoires comme la confusion, diarrhée...) ; les éventuelles complications de l'infection Covid-19 (sepsis, défaillance d'organe, choc septique...) ; un éventuel syndrome de détresse respiratoire de l'adulte ; l'isolement ; la nosocomialité ; et enfin les comorbidités (obésité, diabète, immunodépression, pathologies respiratoires, cardiaques, rénales ou hépatiques chroniques...). L'ATIH recommande également de "coder tous les actes effectués lors du séjour (imagerie, actes de réanimation, etc.)", tout comme de "coder en diagnostic associé un code de Covid-19 pour les patients atteints admis pour une séance".
Ces extensions dans la CIM-10* sont donc désormais au nombre de six :
- "U07.10 Covid-19, forme respiratoire, virus identifié" ;
- "U07.11 Covid-19, forme respiratoire, virus non identifié" ;
- "U07.12 porteur de Sars-Cov-2 asymptomatique, virus identifié" ;
- "U07.13 autres examens et mises en observation en lien avec l'épidémie Covid-19", pour toute personne contact ou co-exposée, un diagnostic de Covid-19 non retenu cliniquement et/ou radiologiquement, ou encore un prélèvement non effectué ou non conclusif ;
- "U07.14 Covid-19, autres formes cliniques, virus identifié" ;
- "U07.15 Covid-19, autres formes cliniques, virus non identifié".
Publication d'un tableau synthétique
Au passage, prévient l'ATIH, le code "U07.2 Covid-19, virus non identifié", créé par l'OMS, n'est pas encore autorisé dans le PMSI. L'agence "étudie actuellement comment aura lieu le transcodage, afin de permettre les comparaisons internationales". Par ailleurs, les consignes s'enrichissent de plusieurs exemples de codage. À ce titre, un tableau synthétise dorénavant les cas de Covid-19 diagnostiqués (voir ci-dessous), en fonction du tableau clinique et du prélèvement biologique (positif, non effectué ou non conclusif). Autre nouveauté proposée par l'ATIH : un algorithme (voir ci-dessus) remplace le tableau des situations cliniques en MCO.Enfin, l'agence insiste pour coder en diagnostics associés significatifs, si la définition est respectée : les manifestations cliniques (dyspnée, manifestations extrarespiratoires comme la confusion, diarrhée...) ; les éventuelles complications de l'infection Covid-19 (sepsis, défaillance d'organe, choc septique...) ; un éventuel syndrome de détresse respiratoire de l'adulte ; l'isolement ; la nosocomialité ; et enfin les comorbidités (obésité, diabète, immunodépression, pathologies respiratoires, cardiaques, rénales ou hépatiques chroniques...). L'ATIH recommande également de "coder tous les actes effectués lors du séjour (imagerie, actes de réanimation, etc.)", tout comme de "coder en diagnostic associé un code de Covid-19 pour les patients atteints admis pour une séance".