Politique de santé
L'ARS Bretagne détaille son plan d'actions en faveur des Ehpad en contexte épidémique
Dépistage, dotations en masques et soutien aux professionnels, l'ARS Bretagne présente son plan d'actions à destination des Ehpad du territoire. Deux priorités sont énoncées : maîtrise du risque épidémique lié au Covid-19 et renfort en personnel.Le plan d'actions de l'ARS Bretagne en faveur des Ehpad, dans le contexte de crise épidémique liée au Covid-19, s'articule autour de deux priorités que sont la maîtrise du risque épidémique et le renfort en personnel. L'agence détaille sur son site le programme de dépistage "volontariste" mis en œuvre au sein de ces structures, ainsi que le renforcement des dotations nationales en masques. Depuis le 7 avril, 29 Ehpad ont bénéficié "de ces mesures de dépistage élargies". Des opérations qui seront renouvelées au besoin, selon les cas signalés par les établissements.
Le dispositif d'appui territorial se compose d'une astreinte gériatrique ainsi que de la création d'une cellule médico-sociale, à l'image de ce qui a été demandé à chaque ARS par le ministère des Solidarités et de la Santé (lire notre article). "Depuis le début de l'épidémie, une veille quotidienne régionale des situations les plus sensibles est organisée", ajoute l'ARS. Des conférences téléphoniques bi-hebdomadaires se tiennent également avec les fédérations représentantes des établissements et services médico-sociaux (ESMS).
Un appui à la prévention et à la réduction du risque infectieux est également proposé aux structures, en lien avec le centre d'appui à la prévention des infections associées aux soins (Cpias). Le Cpias, aux côtés du groupement de coopération sanitaire coordination pour l'amélioration des pratiques des professionnels en Ehpad (GCS CAPPS) accompagne par ailleurs les équipes, en les mettant en relation avec des experts gériatres, infectiologues ou hygiénistes, "positionnés dans chaque territoire de santé breton". Structures d'hospitalisation à domicile (HAD), équipes de soins palliatifs et douleur et services de soins de suite et de réadaptation (SSR) sont par ailleurs mobilisés, explique l'ARS. Ces derniers interviennent en soutien des professionnels de santé pour prendre en charge les résidents d'Ehpad "qui nécessitent une hospitalisation, notamment une oxygénothérapie lorsque cela n'est pas possible au sein de l'établissement".
Le dispositif d'appui territorial se compose d'une astreinte gériatrique ainsi que de la création d'une cellule médico-sociale, à l'image de ce qui a été demandé à chaque ARS par le ministère des Solidarités et de la Santé (lire notre article). "Depuis le début de l'épidémie, une veille quotidienne régionale des situations les plus sensibles est organisée", ajoute l'ARS. Des conférences téléphoniques bi-hebdomadaires se tiennent également avec les fédérations représentantes des établissements et services médico-sociaux (ESMS).
Un appui à la prévention et à la réduction du risque infectieux est également proposé aux structures, en lien avec le centre d'appui à la prévention des infections associées aux soins (Cpias). Le Cpias, aux côtés du groupement de coopération sanitaire coordination pour l'amélioration des pratiques des professionnels en Ehpad (GCS CAPPS) accompagne par ailleurs les équipes, en les mettant en relation avec des experts gériatres, infectiologues ou hygiénistes, "positionnés dans chaque territoire de santé breton". Structures d'hospitalisation à domicile (HAD), équipes de soins palliatifs et douleur et services de soins de suite et de réadaptation (SSR) sont par ailleurs mobilisés, explique l'ARS. Ces derniers interviennent en soutien des professionnels de santé pour prendre en charge les résidents d'Ehpad "qui nécessitent une hospitalisation, notamment une oxygénothérapie lorsque cela n'est pas possible au sein de l'établissement".